Musculation méditative

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Musculation méditative

(aller plus loin)Qu’est-ce veut dire chercher à être dans son ventre? Comment y parvenir? Pourquoi?

Tu rentres légèrement ton ventre et tu le gardes sous tension.

Tu inspires en visualisant l’air qui cherche à descendre jusqu’à ton pubis.

Tu expires en cherchant à ressentir l’air qui part du pubis (expulsé depuis ton sexe) pour remonter jusqu’à ta bouche.

Le but de cette visualisation est de réduire autant que possible les tensions du buste (enfermement dans le Moi).

Et il faut simultanément chercher à relâcher consciemment les épaules, trapèzes, intercostaux, diaphragme des tensions dues à l’hypervigilance (du Moi) face aux pressions de la vie ordinaire;Plus vous serez animal (dans votre ventre) et non dans le pouvoir, l’image, la peur, la colère/haine, plus vous serez connecté à vous-mêmes et donc capable de produire l’effort juste.

Plus on est dans la guerre et la représentation (n’ayant pas quitté notre armure enfilée face au monde, aux autres), plus on sera dans l’excès, déconnecté de nos besoins réels, inconscient de nos limites (qu’on peut dépasser en douceur ou au forçage, ce qui dans ce dernier cas va réduire notre récupération, nous faire risquer la blessure, limiter nos progrès, empêcher toute joie).

Le fait d’être animal, c’est donc pouvoir s’auto-réguler aisément, jouir plus intensément de la vie (à l’entraînement comme au lit), connaître la joie, quitter la position de combat (hypervigilance) qui nuit à notre santé physique et psychologique.

Beaucoup de gens, dissociés (car notre société et éducation font de nous des dissociés) croient qu’être animal, c’est être brutal, éructant.

C’est bien entendu faux.Regardez les animaux. Vous verrez qu’ils sont naturellement installés dans un optima du rapport tension/détente nécessaire à la vie.
L’humain sorti de l’optima depuis l’entrée dans le patriarcat, est très souvent dans le maxima. Accaparé par la performance sociale et donc éloigné de ses véritables besoins.

Si vous vous rapprochez de l’optima en général (grâce aux outils donnés dans SYBERNETICS, mes autres livres et mes articles), vous saurez naturellement être dans l’optima lors de l’entraînement. Faire juste ce qu’il faut pour progresser, en se sentant bien.

Il faut donc viser la reconnexion à soi, qui nous rapproche de notre animalité et nous rend notre humanité, lui permet de croître, et cela se fait à partir du ventre.

C’est uniquement par cette compréhension des rapports entre le buste et le ventre que peut se faire une croissance athlétique (volume et performance, cardio, souplesse) saine. Sans forçage, sans dopage. En s’entraînant peu…Une croissance rapide et durable.

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Pour les aspects civilisationnels du rapport au ventre, le concept de Hara, japonais est largement étudié.
Pour les aspects scientifiques de mon propos, qui le fondent et le justifient, les spécialistes des traumas ont largement développé les rapports entre ventre, tensions physiques et psychologies, inhibitions, émotions, décharge, maladies psychologiques/psychosomatiques.
C’est en me fondant sur un puissant socle scientifique, historique, symbolique, que j’ai pu concevoir cette approche de la musculation.

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