SANTÉ : l’erreur la plus fréquente

Publié le Laisser un commentaire
SANTÉ : l’erreur la plus fréquente

« Lorsqu’un être humain essaie de ressentir ce qu’il DOIT ressentir, et s’interdit d’éprouver ce qu’il ressent réellement, il tombe malade.
A moins qu’il ne fasse payer la facture à ses enfants, en projetant sur eux ses émotions refoulées. »

(Alice Miller, extrait du livre “notre corps ne ment jamais”)


Comme vous pouvez l’imaginer en réfléchissant à cette citation, la santé ne s’obtient pas en faisant juste du sport… Et en mangeant sainement…

Les conditionnements sociaux, qui nous conduisent à entreposer en nous des frustrations, de la peine, peuvent nous détruire si on ne sait comment… se désinhiber (se décharger du refoulé).
Et si on décharge notre souffrance refoulée sur nos enfants, ils souffriront pour nous et transmettront de la douleur autour d’eux.
S’ils ont du pouvoir, ils établiront un monde de douleurs pour ceux qui leur seront soumis. C’est un processus sans fin…

Si nous considérons que l’entraînement vaut bien une thérapie, et que nous nous entraînons durement tous les jours ou presque, dans le but d’aller mieux, alors nous nous trompons… car nous nous détruirons.

L’entraînement sportif éreintant ne guérit rien, au contraire !
Il nous anesthésie simplement…
C’est un moyen de masquer la souffrance, la peine, les frustrations, sous la fatigue.
Mais, en faisant cela, nous usons notre organisme, et donc nous mettons en péril notre santé.

Nous serons donc doublement fragiles : le refoulé déclenche des maladies ET l’entraînement éreintant nous fragilise aussi.

Cependant, beaucoup préfèrent avoir mal à l’entraînement, se blesser, plutôt que de RESSENTIR ce qui bout au fond d’eux, ce qui les ronge depuis parfois très longtemps. Car les racines du mal-être sont bien souvent dans l’enfance.

On ne refoule pas nos émotions pour rien… Il est donc pénible de les évacuer par la suite, car il faudra, au moins pendant un temps, les ressentir à nouveau, d’autant plus fortement qu’elles auront été refoulées longtemps.
C’est pénible, mais salutaire. Notre santé physique et psychologique en dépend. Il nous faut une activité physique qui nous amène à ressentir autrement. L’entraînement impensé ne suffit pas.

Aussi, en s’acharnant à cultiver la seule apparence de la forme (un beau corps puissant), en s’anesthésiant lors d’entraînements très intenses, nous prenons nécessairement le mauvais chemin.

L’entraînement éreintant, c’est comme les anxiolytiques, cela ne guérit pas, cela ne fait que masquer les problèmes.
Si les psychotropes abîment le cerveau sur le long terme, c’est bien pire pour l’entraînement très intense, puisque qu’il vous brisera l’âme et le corps.
Vous en ressortirez, après quelques années, avec usures et blessures, un état dépressif suite aux douleurs parfois très invalidantes ET un retour du refoulé, que vous ne pourrez plus faire taire puisque vous ne pourrez plus vous entraîner aussi intensément qu’autrefois.

Ce sera un retour à la case départ, mais avec un potentiel vital amoindri.

Laisser un commentaire