Pour ceux qui sont surpris de trouver sur cette page de nombreux sujets autres que la musculation, abondamment commentés….
La construction du corps doit être subordonnée à la construction de soi.
Je répète cette phrase en boucle depuis bien 15 ans Autrement dit, se connaître et savoir se penser a une influence considérable sur l’efficience qu’on peut déployer s’agissant du rapport au corps, à sa construction, à sa santé A la pérennisation des résultats obtenus.
Voilà pourquoi on aborde de nombreux sujets sur cette page.
L’humain est un être relationnel. Il s’agit donc de penser ses relations à soi, aux autres, au monde, afin d’espérer toucher la joie de vivre, dont un corps athlétique et sain fait partie.
La pratique de la musculation, l’investissement énergétique qu’on déploie, les objectifs qu’on se fixe, l’imaginaire qu’on lui associe, sont entièrement déterminés par des éléments à la fois biologiques et sociaux, relatifs à une époque.
Ne pas s’y pencher, c’est être esclave aveuglé, sans aucun recul, de ces déterminants. Avec bien souvent les erreurs qu’on va faire en musculation, autant liés à l’imaginaire des résultats qu’à la pratique (qui repose toujours sur une idéologie, le plus souvent impensée).
En favorisant la croissance intellectuelle de mes lecteurs, je leur offre la possibilité de se libérer afin que la pratique de la musculation soit au plus proche de leurs véritables besoins humains.
J’ai écrit des centaines de pages, fait des milliers de commentaires, pour expliquer ces besoins, expliquer les limites d’une musculation impensée.
On se muscle TOUJOURS pour atteindre une identité plus valorisante.
Mais est-ce que la forme que prend cette quête identitaire ne va pas nuire à nos aspirations les plus profondes (aimer et être aimé)?
Hé bien c’est là que les discussions autres que celles relatives à la biomécanique, la physiologie, la pratique pure, revêtent une importance cruciale.
Pour les autres, ceux qui veulent changer (de corps) sans changer (de personnalité), il ne leur reste plus qu’à se faire mal et/ou à se doper. Et de se lamenter sans cesse, une fois devenus vieux, dans leur maison de retraite, sur une vie vécue sans amour, qui n’aura eu aucun sens…
