“No Meat. No Problem.”

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“No Meat. No Problem.”

 

Une plante est un être vivant.
Une plante exprime un stress quand elle est agressée.
Ainsi, l’odeur si agréable du gazon fraîchement coupé est l’expression du stress de ce même gazon. C’est une odeur particulière…
Les plantes communiquent entre elles, s’informant de la présence de prédateurs.
Les racines d’une plante sont capables de trouver leur chemin vers l’eau et la nourriture (orientation cybernétique).
Les arbres “parents” aident leur “progéniture” à accéder à la lumière.
Les plantes c’est touchant: Imaginez qu’elles passent toute leur vie à essayer de trouver une solution pour féconder, elles passent par des moyens de génie (graine à hélices, graines marchantes, sucs du fructose, poison etc..)

« Mais du coup qu’est ce qui est le pire ? consommer un oeuf non fécondé bio qui n’a aucune complexité ou une plante ?
Pourquoi ne pas se nourrir d’un animal qui a bien vécu et qui à été tué d’une façon qui lui a causé le moins de stress possible ( moins que dans la “nature” ou il aurait surement été égorgé ) ? »

( Matthieu Castellan )

Et pourquoi on prend des dopés pour promouvoir l’éthique vegan (cf photo ci-contre)?
Je rappelle qu’un dopé est un adepte forcené du No Pain No Gain, donc de la possession de soi, des autres, du monde. C’est quelqu’un qui force la nature (la sienne pour commencer) pour la contraindre à lui donner ce qu’il veut. Et quand on pense qu’il force la nature pour juste de gros muscles et de la performance, ce bodybuilder vegan, on pleure…
Rien qu’avec toutes les hormones de synthèse qu’il pisse, un dopé porte atteinte aux écosystèmes. Il ne mange pas de viande, mais il agresse animaux et plantes avec ces hormones…
Sans parler des prises de masse à 10.000 kcal nécessaire pour les gros dopés. Et des 6000 kcal minimum pour maintenir la masse acquise.

Bref, la souffrance, c’est loin des yeux (et du cerveau), loin du cœur?
La souffrance, on la voit juste là où on peut projeter nos propres peurs, angoisses, névroses, croyances?

La vie se nourrit de la vie.
C’est peut-être flippant, mais c’est ce fonctionnement qui fait que nous pouvons en parler aujourd’hui.
Ceci étant dit, et compris je l’espère, nous allons pouvoir parler de la logique écosystémique et du respect dû à la vie. Respect qui n’est motivé, rappelons-le, que par le fait que nous sommes nous-mêmes des êtres vivants. Nous sommes donc intéressés au premier chef par la possibilité pour la vie de perdurer.
Respect qui peut se construire par la culture et non par des croyances non questionnées.
Oui, c’est pas par grandeur d’âme, mais par intérêt, comme pour tout, car nous ne sommes jamais détachés de l’éducation, des conditionnements et des besoins innés et acquis. Nous ne sommes pas de pures âmes “libres”…
L’engagement pour une cause nous gratifie.

Mais que vaut un intérêt qui n’est pas bien compris (fruit d’une instruction large)? Que vaut un intérêt étouffé par des croyances et enfermé dans des problématiques identitaires inconscientes d’elles-mêmes?

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[Précision :
Je ne suis pas anti-vegan juste parce que je cherche la modération et la réflexion, hein 😉
Moi-même, je cherche à limiter la consommation de viande. Depuis bien 20 ans (après avoir eu une période “tout végétal” vers mes 22 ans).
Les positions binaires tuent (cf propos de Watzlawick).
Ceci n’est donc pas une position anti-vegan. De nombreux pratiquants Lafay sont vegan et je les soutiens… d’autant plus qu’ils ont su élargir leur réflexion et considérer à la fois les relations à soi, aux autres, au monde]

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