FAUT-IL BAISER POUR ÊTRE SAIN ?

Publié le Laisser un commentaire
FAUT-IL BAISER POUR ÊTRE SAIN ?

C’est dans l’enfance que se construit notre rapport à la séduction et à la sexualité. Et cela va influer toute notre vie sur notre santé physique et psychologique.

Il faut donc faire UN PAS en arrière pour déconstruire, et reconstruire avec des outils adaptés.
Dans notre livre, nous mettons la sexualité en relief. En 3D….
Lisez donc la page 480 (ci-dessous) et faites ensuite UN PAS VERS UNE ECOLOGIE de L’ENFANCE

°

EXTRAIT de notre livre (page 480) :

“Celle-ci résulte de comportements appris, inscrits au niveau cérébral, sous forme de chemins neuronaux. Nous ne pouvons dès lors décaler simplement nos marges, et adopter d’un claquement de doigts des comportements sains. Si nous avons appris durant toute notre enfance, à fuir la relation, à fuir les bras, à fuir l’autre ; nous ne le verrons pas comme un “havre de paix”.

De même, nous savons que les relations sexuelles, dans un couple, sont primordiales pour restaurer le lien et l’approfondir. Cependant, si l’un et l’autre sont rebutés par le corps, car ils ont appris à se méfier de leurs sensations corporelles, des pulsions de vie émanant de leur ventre, ils ne pourront tirer qu’un plaisir sommaire, et quelque peu honteux, de l’acte sexuel.

L’injonction «Il faut baiser » ne pourra,dans ce cadre, qu’accroître leurs angoisses, et le vide affectif du couple. Si une femme perçoit la pénétration comme une invasion insupportable, faire davantage l’amour ne l’épanouira pas, ne la déchargera pas de ses tensions. Si les invasions de l’autre, l’intime, et la perte de contrôle ne sont appréhendés qu’en tant que capitulations honteuses et destructrices ; c’est qu’elles résultent d’un fonctionnement appris dans l’enfance. Ce fonctionnement s’est nécessairement inscrit pour éviter, à l’origine, d’avoir à affronter la réalité (d’un manque d’amour, de liens, de l’abandon, des rejets, etc.).Il est à la fois résultante des traumas, et mécanisme de fuite de ceux-ci.Il permet d’en éviter certains, tout en se montrant (paradoxalement) un terrain propice à leur inscription durable.

Dans ce cadre, l’intime ne peut qu’être insupportable, car il réveille le refoulé, les traumas de l’individu. Seul un travail de gnothi seauton, accompagné d’un certain nombre de stress écologiques et incontrôlables, peut perturber suffisamment l’homéostasie d’un système, pour la modifier en profondeur(1). Ce travail, générant des perturbations, prend nécessairement du temps. Revenir à un fonctionnement sain, dans notre zone de confort, en déplaçant les « marges effectives » des systèmes familial et individuel, demande donc du temps.

(1) C’est le fameux changement de type 2.

°

Déconstruire, pour reconstruire. Et pouvoir, enfin, se relier. Et jouir!

Laisser un commentaire