Une écologie de l’enfance

(5 avis client)

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Passer à côté. C’est la hantise de tout un chacun. Bien davantage que la maladie ou une mort trop précoce, ce que nous craignons le plus, c’est de passer à côté de notre vie. Et nous cherchons en tremblant, sans cesse, une solution. La solution. Celle qui nous permettrait d’avancer plus sûrement, délestés du poids de la quête, de se sentir heureux et pleinement vivants.

Nous tremblons à l’idée de ne pouvoir contempler notre vie sans regret. Nous tremblons devant notre enfance, dont nous refoulons tant bien que mal les multiples souffrances. Nous tremblons en contemplant notre couple, que nous voudrions aussi beau que bon. Nous tremblons en contemplant nos enfants, que nous voudrions épanouis, et même exceptionnels.

A chaque génération, des parents ont aimé leurs enfants, ont voulu le meilleur pour eux. Mais cela a échoué. A chaque génération, d’autres parents ont fait ce qu’ils ont pu, violemment non-aimants. L’enfance heureuse, que chacun d’entre nous aurait aimé connaître, est le plus souvent restée un mot vide. Nous avons gravé en nous la nostalgie de ce qu’ils auraient pu donner. (…)

Nous ne voulons pas passer à côté. (…)

C’est toujours ce qui éclaire qui demeure dans l’ombre. C’est pourquoi, avant de gagner un peu de soleil, il va falloir nous aventurer dans des contrées sombres. Nous y verrons assez vite de plus en plus clair. D’éclairs de lumière, parfois stroboscopiques, émergera, page après page, une méthode de construction de l’amour. (…)

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Description

Informations complémentaires

Poids 900 g

5 avis pour Une écologie de l’enfance

  1. Sylvain Besson

    L’avis de Clément Gidel, ancien élève de l’ENS et professeur agrégé de physique chimie.
    “Bonjour Olivier,
    il m’aura fallu 3 bons mois pour venir à bout d’un pas vers une écologie de l’enfance. 3 longs mois pour pouvoir gérer les petites bousculades que le livre induit à chaque nouveau chapitre.
    Après mes quelques lectures de Morin, une idée forte qui m’avait marqué etait l’émergence de la nécessité de relier des savoirs afin de créer des ponts entre domaines hyperspécialisés.
    A mon sens, c’est précisément ce que réussi avec brio ce livre. J’ai beaucoup aimé la progression assez naturelle de l’ouvrage qui prend le temps de faire des points avec le lecteur afin de cibler précisément les moments où on sent qu’on va bousculer des croyances.
    On se sent alors accompagné, sans être trop brusqué.
    Ce qui fait la force de ce livre (au delà évidemment de la rigueur de fond), c’est selon moi le schéma de pensée qu’on retient : penser le rôle d’un comportement dans un système LA OU ON NE L’AURAIT PAS INTUITÉ. A ce titre, deux exemples m’ont particulièrement marqués :
    1) La notion d’agressivité saine, avec l’argument anthropologique de l’agressivité chez les chimpanzés pour étayer le propos.
    2) Le thème subversif du livre : l’analyse de l’éducation bienveillante. Ce fut réellement bluffant d’apprivoiser ce schéma de pensée dans un domaine qu’on imaginait comme une “safe zone”. Mais l’argumentation tenue au cours du livre est réellement convaincante. Une vraie claque.
    Et pleins d’autres petites bousculades divers et variés (déconstruire Montessori, l’analyse Montessori / Summerhill était vraiment pertinente j’ai trouvée). Prendre des exemples concrets sous la forme de petites histoires était un choix judicieux, ça allège un peu le rythme et ça permet de contextualiser les idées développées.
    De plus, certaines histoires ont réellement ajoutées un poids incommensurable au propos, je pense notamment à celui p158 qui donne une réelle clé de compréhension sur le rôle du contexte familial sur le rapport au genre.
    […] Mais j’ai beaucoup aimé les petits points encadrés (5 ressources, des Jeux et des Hommes, …).
    En conclusion, mille mercis pour ce magnifique ouvrage qui ouvre des perspectives de pensée sur ce thème si central qui nous habite tous. Même moi qui ne suit pas parents je me suis entièrement retrouvé dans la description des modèles éducatifs. J’ai hâte de découvrir la suite de vos beaux projets !”

  2. Sylvain Besson

    LE LIVRE AGIT COMME UNE THÉRAPIE

    Témoignage de Marc Tasso, architecte :

    “J’ai eu du mal à mettre des mots sur ma première lecture de Vers une écologie de l’enfance. Tout au long de ma lecture, j’ai senti que les mots s’adressaient davantage à mon ventre qu’à ma tête. A de multiples reprises, en faisant une brève pause, je me rendais compte que j’étais plus proche de ma respiration et de mes sensations corporelles.
    En avançant dans les chapitres, ce qui a commencé par un soulagement, par une caresse, s’est petit à petit transformé en colère ou en tristesse. Heureusement que les dessins et l’humour étaient présents pour dissiper la tension qui s’installait.

    Les pages sur l’agressivité ont été particulièrement difficiles, ayant intégré bien profondément que c’était quelque chose à réprimer, de la même manière que la colère, ce faisant verrouillant ma mâchoire, ma nuque et ma capacité à aller vers l’autre… Encore une fois, Olivier et Deborah nous aident à cartographier le labyrinthe, et nous fournissent une boussole.

    A ce titre, le panorama des éducations est une excellente grille d’analyse, qui m’aide à penser mon rapport à l’autre, et à prendre du recul sur ma propre éducation, et l’écart avec le modèle écologique.
    Le dernier chapitre a été celui qui m’a le plus motivé à agir, à ne pas laisser faire, à refuser le modèle de société qui s’annonçait, et à œuvrer pour un modèle écologique. On se rend alors compte que l’ensemble est une boucle, et que les solutions sont données tout au long du livre.
    Le livre agit comme une thérapie, et la maitrise du rythme ainsi que la justesse du ton y joue pour beaucoup. Olivier et Deborah y ont mis leurs tripes et ça se sent. Nos illusions tombent et le réel pointe le bout de son nez.

    Merci pour ce bijou, en attendant de découvrir les autres, je retourne relire Vers une écologie de l’enfance !”

    Le screen qui illustre ce témoignage est un passage du livre Un pas vers une écologie de l’enfance, sélectionné par Marc Tasso.

  3. Sylvain Besson

    L’AVIS D’UN PSYCHOLOGUE

    Est-ce le livre de l’été? Celui que chacun dévorera sur la plage, ou à la terrasse d’un café?

    Damien Dervois, psychologue, a lu Vers une écologie de l’enfance. Il en donne ici un retour approfondi.

    Au préalable, il faut savoir que ce livre traite principalement des marges dans lesquelles l’être humain peut s’épanouir. Changer. Croître. Se réparer (physiquement et émotionnellement).
    Et il indique comment fonctionner dans ces marges. C’est un ouvrage résolument pratique. Il éclaire, il encadre, il soulage et il propose un mode d’emploi.

    Bien évidemment, si vous voulez construire un enfant sain, il est fondamental de connaître et respecter ces marges.
    Vous allez découvrir dans quelle catégorie éducative vous vous trouvez. Et comment modifier certaines variables, afin d’aller vers un mieux-être familial.
    Et si vous n’avez pas (encore) d’enfant, c’est votre propre construction qui est ainsi rendue transparente; dans ce livre. Vous comprendrez bien mieux les impasses affectives, relationnelles, professionnelles, qui sont votre quotidien, ou qui reviennent en boucle régulièrement.
    C’est l’écologie de votre propre enfance qu’il va falloir modifier, en douceur.

    Cela parle donc d’écologie de l’enfant, du parent, de l’individu, du couple, de la famille (celle d’où l’on vient, celle qu’on construit).

    Damien Dervois travaille dans un Centre de Psychothérapie et de Rééducation. Il y reçoit des enfants et des adolescents ayant subi des traumatismes et un passé de négligences et de carences affectives.

    “J’aimerais, à travers ce post, vous partager mon retour concernant le nouveau livre D’Olivier et de Deborah. J’en suis au chapitre 5 (j’ai lu le chapitre 8 et le 9 aussi, je ne pouvais pas m’en empêcher…) et je peux vous dire que c’est fabuleux. Mention spéciale aussi pour le talent de Fabien pour les illustrations !

    Sur l’aspect personnel, il me bouleverse profondément. Penser son enfance c’est nécessairement penser au lien, à l’amour d’avec les figures d’attachement. C’est aussi penser à ce petit enfant intérieur qui souffre et qui conditionne notre vie adulte. C’est penser son histoire, l’histoire d’une société. C’est penser ses besoins naturels qui sont restés inassouvis. Et forcément ça réactive des douleurs infantiles. Mais c’est nécessaire pour pouvoir se responsabiliser, pour pouvoir comprendre, intégrer, changer profondément. C’est toute une construction de Soi dont il est question dans le livre. Penser mes MIO, la mémoire traumatique, la relation d’avec mes parents, mon vécu, mes choix, ça perturbe et à la seule lecture de ces 3 premiers chapitres, je sens déjà un changement s’amorcer. C’est une œuvre profondément humaine pour ne pas changer. La portée du livre ne s’arrête pas là, elle résonne et elle rayonne dans le milieu professionnel et dans la recherche !

    Il règne, dans le milieu professionnel et scientifique de manière générale, une méconnaissance du cadre anthropo-bio-psychologique de l’humain.[…]

    Olivier et Deborah prennent à nouveau ce fabuleux risque de penser ces questions de manière scientifique, avec un raisonnement tellement juste, précis, étayé, complexe, malgré la virulence et l’agressivité que ça soulève lorsque ces questions sont pensées.

    Comme le dit Michael dans sa magnifique préface, les domaines scientifiques s’hyper-spécialisent, ils nous offrent des connaissances précieuses mais ils manquent cruellement de contexte. Le savoir est parcellaire et j’ai cette impression qu’il subsiste, dans le monde de la recherche, la croyance que le domaine s’auto-suffit.

    Or Oliver et Deborah ont fait ce travail de reliance, d’approfondissement, de dépassement des connaissances. C’est une théorisation de l’enfance, une théorisation du Soi. La plus abouti dans la psychologie et les sciences.
    De par la position que j’occupe, il est préférable de se documenter en continu, d’avoir une vision relativement générale des recherches qui se font en psychologie de l’enfance et je peux vous dire, en le pensant véritablement, que ce livre là, c’est du jamais vu.

    Ma sensibilité de clinicien s’est, en grande partie, formée à travers les articles D’Olivier ainsi que Sybernetics. Ce qui me permettait d’essayer de penser l’enfant dans sa globalité en arrêtant de le réduire à un psychisme qui contrôle tout. Cela me permettait de pouvoir penser la dynamique familiale, la mémoire traumatique, la place du corps, les limites, le plan de prise en charge etc. Ce dernier livre atteint un tout autre niveau de connaissances. Il est nécessaire et indispensable, pour l’individu comme pour le professionnel. C’est un indispensable pour la recherche et je ne manquerai pas de m’étayer dessus pour l’élaboration de ma thèse qui commence en octobre.

    Je rêve d’un jour où Olivier et Deborah formeraient les professionnels de la santé. En attendant, je pense que nous devons participer activement au partage de vos oeuvres.

  4. Sylvain Besson

    L’AVIS D’UN CHERCHEUR EN NEUROSCIENCES

    Certains parmi vous voudraient en savoir davantage avant de se procurer le livre. La couverture est belle. Les descriptifs semblent intéressants. Mais est-ce que cela vaut vraiment le coup d’investir? Est-ce que ce livre sera le “livre de l’été”? Des avis après lecture complète des 588 pages sont nécessaires.

    Voici le retour de Michael Quiquempoix, Docteur en neurobiologie et chercheur en neurosciences, qui a lu le livre en avant-première, puisque nous lui avons demandé s’il voulait bien le préfacer.
    Le livre l’a semble-t-il convaincu 🙂

    “Pour avoir eu la chance de lire (et préfacer) le livre en avant-première, je peux assurer à celles et ceux qui n’ont pas entamé la lecture qu’il est fabuleux.

    On est pris par les sentiments, par les tripes, et accompagné tout au long de l’ouvrage vers une redéfinition des relations saines avec nos enfants. Vous verrez à quel point se centrer et se concentrer uniquement sur l’enfant est un leurre (de l’éducation bienveillante). Vous verrez a quel point se préoccuper de soi, de manière écologique, est absolument nécessaire pour le bien être de l’enfant. Se préoccuper de soi ne veut pas dire faire des activités ou se faire plaisir egoïstement dans son coin. Pour celles et ceux qui ont lu Sybernetics, vous y lirez une extension pratique et pragmatique du développement des ressources. Vous y trouverez également un développement de la zone de confort a la fois nouveau et dans la continuité des travaux d’Olivier.

    A titre personnel, ce livre a d’abord été déculpabilisateur. Non pas déresponsabilisant. Et cela fait toute la différence. La dose de perturbation épistémologique est poignante, et une prémisse requise vers un nouveau regard stratégique des relations parents-enfants (et pas que… 😉).

    Je lis beaucoup de gens qui s’interrogent sur l’aspect “musculation”, en apparence absent du livre. En apparence, seulement. Celles et ceux qui connaissent bien l’état d’esprit Sybernetics savent que la croissance musculaire est nécessairement conditionnée par bon nombre de facteurs psycho-physiologiques. Non, vous ne trouverez pas (dans celui la) de programmes d’entraînement. Oui, cela parle de l’enfance. Mais souvenez-vous de cette citation, disant que pour faire croître la plante rien ne sert de lui tirer dessus. Plutôt, il faut mettre en place toutes les conditions favorables à son développement. C’est ce que vous ferez, une fois de plus, grâce a cette lecture. Avec un peu de curiosité et un regard affuté, vous aurez également un regard nouveau sur votre rapport à l’entraînement.

    Je vous souhaite une aussi belle lecture/découverte chargée en émotions que j’ai pu vivre.”

  5. Nathanaël BERNHARDT

    J’ai adoré ce livre.
    La lecture est simple, le sens des phrases n’est pas caché derrière un style pompeux, ce qui permet de “percuter” le lecteur et de lui faciliter la tâche quant à l’acquisition des concepts développés dans Un Pas vers une Ecologie de l’Enfance.
    Je le recommande vraiment. L’approche utilisée, fondée sur plusieurs disciplines scientifiques, est plus que pertinente.
    Avec ce livre, le lecteur comprend mieux comment il s’est construit, comment se construisent les enfants en général mais aussi quelles sont les limites des différents “courants éducatifs” que l’on peut connaître.
    Les derniers chapitres sont étonnants de justesses et abordent des sujets de société plus larges qui ont pourtant un impact direct sur le développement de nos enfants.

    On appréciera les dessins et les touches d’humour qui permettent au lecteur de relâcher un peu la tension après s’être fait bousculer par les auteurs.

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