Chez les chasseurs-cueilleurs

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Chez les chasseurs-cueilleurs

Chez les chasseurs-cueilleurs, l’individualité est fortement réprimée. La survie du groupe en dépend.

Il a fallu l’emballement de la compétition et le patriarcat qui l’a suivi immédiatement pour que puisse exister la notion d’individu à part entière.

Aussi, quand une féministe particulièrement pénible (pléonasme?) déclare, le verbe haut : “En tant qu’individu, je vomis le patriarcat, tous ces méchants hommes oppresseurs!”, vous pouvez lui répondre ceci, gentiment : “Ma cocotte, sans le patriarcat, tu ne pourrais t’exprimer en tant qu’individu aujourd’hui, car la notion d’individu n’existerait pas.

Remercie donc les hommes de te permettre d’avoir une subjectivité aussi riche et intéressante; tout aussi riche et intéressante que ta petite jupe courte taille 36. Allez, un bisou?”Les déclarations binaires sont le fruit de gens binaires, peu complexes, trop tenus en laisse par la volonté apprise très tôt de répondre à la complexité de la vie par des pensées simplistes mais rassurantes. En désignant un ennemi qu’on ne comprend pas. En voulant combattre et punir LE coupable.

S’il n’y avait pas eu des centaines de milliers d’années de chasseurs-cueilleurs crevant de faim, il n’y aurait pas eu d’humanité.

S’il n’y avait pas eu le patriarcat, avec ses souffrances et millions de morts, il n’y aurait eu ni l’individu tant soucieux de lui-même que nous sommes tous, ni l’humanisme.

L’ennemi, le principal ennemi de l’homme, , c’est la paresse. Et son besoin de vérités simples, de certitudes…

Ainsi la conflictualité de principe entre hommes et femmes, érigée par des opposantes au méchant patriarcat n’est pourtant que le fruit de la logique sous-jacente et principale de ce même patriarcat : l’affirmation de soi, l’opposition frontale, la compétition, la politique offensive et sournoise, la guerre, l’élimination du différent,le repli sur soi, le culte du non-amour.

Comment dépasser le patriarcat si l’on vit selon ses règles?

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