De 70 kgs à 60.5 kgs pour 1m73
Bonjour à toutes et à tous,
J’ai commencé le sport très jeune, j’ai commencé par le Jujitsu vers 5ans pour arrêter dans ma 20ème année, par manque de temps.
Ce qui me plaisait dans le Ju-jitsu, c’est la capacité d’anticipation et les valeurs fondamentales comme le respect de l’adversaire et la technicité de certaines prises, notamment au passage du KATA.
Je n’ai jamais vraiment rencontré de soucis dans ce sport, si sauf un, qui demande une grande maîtrise de soi et de self contrôle, notions que mon caractère impulsif n’a jamais su vraiment intégrer.
Puis est venu le temps de la fac de médecine, de la mal bouffe et du laisser aller complet, j’avais pris une dizaine de kilos, pour les reperdre en deux mois à la suite d’une déception sentimentale… J’ai commencé la musculation dans une vision de no pain no gain, j’étais souvent courbaturée, j’avais certes retrouvé un physique mais à quel prix ? Je n’étais pas souple du tout, j’étais dans un état d’esprit où je m’en fichais d’être souple, moi ce que je voulais c’est être fine et être musclée. Merci les stéréotypes des magasines.
Premier pépin physique : déchirure d’un des ligaments croisés. S’en suit une longue rééducation… Merci le NPNG… tu parles d’une tuile… Non seulement je souffrais, mais en plus je n’avais pas de gain… première stagnation, première désillusion…
Je rencontre le papa de mon fils, et je fini par être enceinte très vite, je ne faisais plus aucun sport, mise à part quelques exercices de souplesse pour soulager mon dos.
Plus de 20 kg pris, le gynécologue pestait à chaque visite.
Mon corps et son aspect physique je m’en foutais royalement, l’essentiel pour moi était de finir cette grossesse dans de bonnes conditions, et que mon fils à naître soit en parfaite santé.
8 mois après l’accouchement, lors d’une sortie, une dame me demande à quel mois j’en suis et si je n’avais pas peur d’avoir deux bébés rapprochés ? OH MON DIEU mais je n’étais pas enceinte, j’avais juste encore ces kilos de grossesse pour lesquels je n’avais aucun intérêt. J’étais dans mon rôle de jeune maman et non pas dans un double rôle maman mais femme aussi… ce fut pour moi le début de la bataille contre les kilos.
Je suis allée sur un forum pour me renseigner sur les méthodes existantes, et on m’a parlé de la méthode Lafay. J’ai commandé le livre et je l’ai lu… et j’ai commencé. Photos, mensurations, carnet fait mais le souci dans ma mentalité, c’est que je voulais tout, tout de suite. Je n’avais pas intégré la notion d’efficience.
J’ai lâché une première fois, par fatigue, par dégoût (de laisser aller, ce corps dont le ventre était stigmatisé par la grossesse, ce corps me dégoûtait et je n’avais pas envie d’en prendre soin) et surtout par un manque de motivation.
J’ai repris mes études d’infirmière et là, bingo le déclic… je ne rentrais plus dans mes tuniques (lol) et merde… Deux mois avant le stage outch, ça faisait trop court pour en commander, du coup j’ai repris la méthode régulièrement avec le rééquilibrage et le running et j’ai réussi à rentrer dans ces fichues tuniques, et durant mon stage, j’ai continué à perdre du poids. Puis j’ai continué la méthode de façon saccadée, mon dieu quand j’y pense j’ai honte.
Mais en Mai 2015, j’avais déjà bien perdu mais je me voyais toujours « grosse ». Ce fichu schéma corporel était encore bien perturbé.
Alors pour la énième fois, j’ai refait un rééquilibrage durant deux mois, et j’ai commencé la musculation avec le profil 1. Et là, miracle je m’y tiens, un mois, deux mois, trois mois, sans douleurs ou très peu. Et puis faut le dire je n’aime pas l’échec, sans doute mon côté perfectionniste et têtue.
Je me suis d’abord fixée des petits objectifs poids mais je ne voulais pas faire souffrir mon corps, parce que je n’en ai qu’un, et qu’il va encore me servir au moins X années.
Poids de départ 69 kg pour 1m73, mensurations prises, photos prises.
Je me fixais donc des objectifs poids par tranche de 3 kg.
9 mois de sérieux, 9 kg de perdus… 1 kg par mois en moyenne, ce n’est certes pas beaucoup mais je veux vraiment de la douceur.
Mon alimentation est plus saine, plus variée, je respecte mon apport calorique. Je ne suis pas encore une bonne élève niveau diet mais j’y vais doucement mais sûrement. Croître et durer !!!
La méthode est devenue une partie intégrante de ma vie, si je loupe une séance par démotivation, je repense à tout ce chemin parcouru, et cela me rebooste. La méthode et mon changement m’ont prouvée que la douceur mène à tout, que la régularité mène à l’efficience. La méthode Lafay a aussi développé ma patience, notion qui m’était inconnue, moi qui voulais tout de suite… Je me fais rire quand je repense qu’avant, je me disais : « Allez, en 3 séances, je vais avoir un corps de rêve » mais bien sûr ma fille, t’as tout compris 😉
Mon changement ? Quand j’ai réalisé le montage avant/après, j’ai pleuré. Vraiment éclaté en sanglot, comment ai-je pu me négliger autant ? Moi, Céline, l’ex sportive, l’ex modèle photo, la nana qui a toujours persévéré dans tout, même dans les épreuves de la vie, là j’avais laissé ma vie de côté pour n’être qu’une maman.
Être maman est une chose importante mais pour arriver à être une maman, nous sommes avant tout une femme.
Le no pain no gain, est vraiment fait pour les personnes désireuses de souffrir, de torturer leur corps sur un court terme au risque de se faire mal voire très mal et au risque de se lasser de ce rythme tortionnaire.
L’efficience est vraiment le meilleur moyen d’arriver à notre but, Olivier nous fournit un outil d’une extrême qualité, cet outil est le livre des différentes méthodes. C’est une succession de tâches à accomplir, pour atteindre un objectif donné.
Maintenant que j’ai atteint ce premier changement, je vais continuer en passant au niveau supérieur. Jusqu’alors j’étais au niveau 1, mais il devient un peu trop facile, donc je passe à l’étape suivante. Je suis le profil 1 et pense y rester car il me convient très bien et pour l’instant j’ai encore besoin de cibler toutes les zones du corps.
Avec le recul, je me dis qu’avec un peu de patience et beaucoup de détermination, nous arrivons là où nous le voulons.
Ces principes d’efficience et de croître et durer me servent même dans mon métier d’infirmière. Il ne suffit pas de se reposer sur ces lauriers pour avancer, il faut se donner les moyens.
Avec la méthode et les divers échanges que j’ai eu avec les pratiquants, je me suis fixée deux principaux objectifs :
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le premier étant de finaliser ma remise en forme, notamment avec une prise de masse et une sèche pour finir quand je me sentirai prête.
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Le second, moi qui avait horreur de courir, et qui maintenant en devient malade quand je ne peux pas le faire, je prépare mon premier semi marathon.
Si j’avais un message à faire passer aux pratiquant(e)s et aux futur(e)s pratiquant(e)s, ça serait :
Tout rêve de changement, mérite d’être vécu.
Ne visez pas un changement par rapport à une photo vue dans un magazine, la plupart d’entre-elles, si ce n’est toutes sont liftées par Photoshop.
Fixez vous de petits objectifs, donnez vous les moyens d’y arriver en douceur, et sur un laps de temps.
Je finirai par ceci : « il ne s’agit pas d’être parfait de suite, il s’agit de faire des efforts (croître), si tu persévères chaque jour (durer), c’est ainsi que se produira un changement ».
Sportez vous bien
Félicitation Céline, bien joué!!! Courage, détermination, persévérance, assidue…Un plaisir aussi 🙂 continue comme ça et n’hésite pas à partager, chaque témoignage est une source supplémentaire de motivation.
Tu fais toujours du sport de combat à coté?
Bonjour
Non pour l’instant je n’ai pas repris le jujitsu 🙂 j’attend encore un peu 😉
Bravo pour ton courage et merci pour ce beau témoignage…
Cela me motive beaucoup, moi qui ouvre à peine le livre Après deux bébés en 3 ans… Tes conseils sont précieux!
Bonne route;-)