1m82 et 89 kgs
119 cm de poitrine
Très jeune, j’ai eu “besoin” de me dépenser. Ainsi, j’ai commencé l’athlétisme vers l’âge de 12 ans en pratiquant toutes les disciplines inhérentes à ce sport : course à pied (course d’endurance, de vitesse, cross), saut, lancer. Ayant des prédispositions dans la plupart de ces disciplines mais encore davantage dans les sauts, après détection, mon entraîneur m’a progressivement orienté vers le triple-saut, discipline dans laquelle j’ai pu me classer dans le “top dix” au niveau national avant l’âge de 15 ans.
Je pratiquais cette discipline assidûment, même après mes heures de cours d’où je revenais pour m’entraîner à répéter seul des enchaînements régulièrement le soir. L’athlétisme m’a toujours apporté des sensations, que ce soit en course et particulièrement en saut, le triple-saut étant une discipline “sensationnelle” et très technique, elle m’a plu naturellement, d’autant plus que je progressais très rapidement et les “sensations” avec. Le challenge de m’améliorer à chaque compétition était gratifiant non seulement pour moi mais aussi pour mes proches : entraîneur, amis, famille.
Malheureusement, mes entraînements personnels excessifs cumulés dans ma jeunesse ont eu des effets secondaires sur le long terme, en accélérant les symptômes que de nombreux adultes connaissent de nos jours …
Plusieurs années après, et suite à des changements dans mes pratiques sportives et aussi par rapport à mes activités professionnelles, à mes mauvais comportements et aux mauvaises postures qui vont avec, un spécialiste m’a détecté de multiples problèmes au niveau de la colonne vertébrale (notamment au niveau lombaire et au niveau cervical) ainsi qu’aux genoux et aux hanches avec des problèmes d’arthrose notamment.
Me conseillant fortement d’arrêter tout simplement la pratique des sports qui sollicitent fortement les articulations tels que la course à pied qui était un de me sports d’entretien de prédilection à l’âge adulte, ma première réaction fût une profonde déception et un arrêt quasi-soudain de toute pratique sportive quelle qu’elle soit dans un premier temps. Ceci pendant quelques mois. Puis j’ai entrepris une “reconversion” à la marche rapide, même si elle n’était pas “conseillée”, le besoin de me “dépenser” et de retrouver des sensations prédominait. Moi qui n’était pas marcheur athlétique à la base, je m’y suis mis, même si les douleurs étaient là. La progression compensait, ainsi que les sensations de bien-être physiologiquement liés aux pratiques sollicitant le système cardiovasculaire. Je continuais de m’entraîner pour le “fun” pendant plus d’un an jusqu’à être capable de marcher à près de 10 kms/heure pendant une heure ce qui était, pour moi, une belle performance.
Je me suis aussi investi davantage dans la pratique de la natation qui me délestait partiellement de “mes peines”, même si je n’ai pas le pied “marin”. Je m’entraînais régulièrement en piscine de façon à être capable d’enchaîner jusqu’à 2,5 kms sans m’arrêter en moins d’une heure.
Par la suite, j’ai gardé des pathologies articulaires mais j’ai continué de pratiquer ces sports (la natation et la marche athlétique).
Il y a près de 10 ans, pour éviter de “m’atrophier”musculairement, je décidais de démarrer l’entraînement avec un peu de fonte, notamment par l’achat d’une presse de débutant (charge maximale égale à 56 kilos 🙂 ) à charge guidée. Je pratiquais, mais de manière très irrégulière tout en continuant à solliciter davantage le cardio, j’ai revendu cette presse quelques années après car elle accumulait les toiles d’araignées :).
Puis, tout en continuant de travailler le renforcement musculaire essentiellement par des séries de pompes, en 2008, “j’investissais” dans une haltère d’une dizaine de kilos pour entretenir mes épaules et mes biceps. Il ne me sert plus du tout depuis que j’ai commencé la méthode il y a de cela presque 3 ans et demi maintenant.
Ce qui m’a motivé pour éviter de “subir” mes problèmes articulaires et de dos, c’était le fait de vouloir continuer à renforcer les muscles qui viennent en soutien à ces zones “lésées” plutôt que de les laisser s’atrophier, ainsi je recherchais une méthode qui ne vient pas rajouter de la “pression” à ma colonne vertébrale déjà bien mal en point, une méthode progressive, dans laquelle l’évolution est gratifiante et visible et apporte un plus d’un point de vue santé.
Après avoir survolé des articles sur internet, j’ai eu l’occasion d’entendre parler de la Méthode Lafay que je ne connaissais pas du tout. J’étais quelque peu sceptique, mais intéressé et surpris par les photos et témoignages que je pouvais lire de part et d’autre …
Moi qui ne viens pas du tout du milieu de la fonte, je n’avais aucun a priori sur cette méthode et c’est certainement ce qui m’a aidé à m’y mettre sérieusement 🙂 car généralement quand on pense “tout savoir” dans un domaine, on a tendance à se contenter de ce que l’on sait.
Avec cette envie de progresser dans un domaine sportif accessible (j’utilise le qualificatif “sportif” car la Méthode Lafay est devenue, pour moi, une pratique sportive à part entière), appréciant le challenge, relativement curieux dans les pratiques qui apportent un plus, une innovation, sous réserve que celle-ci soit fonctionnelle et pratique, je me suis investi dans cette méthode naturellement; car les résultats et les bienfaits sont arrivés rapidement.
Dans une certaine mesure mais avec des sensations différentes, j’y ai retrouvé ce qui me plaisait quand je pratiquais l’athlétisme en compétition il y a de cela une vingtaine d’années : cet esprit de challenge mais avec une progression naturelle et aisée surtout la première année pendant laquelle j’ai évolué rapidement et à l’issue de laquelle j’ai pris environ 7 à 8 kilos de masse musculaire…
La deuxième année a été plus “modérée” au niveau de la pratique car mon activité professionnelle de l’époque me sollicitait tellement que je ne pouvais plus m’investir comme je l’aurai souhaité. Par semaine, je ne faisais plus qu’une à 3 séances au mieux et régulièrement aucune, mais je continuais autant que possible à entretenir un minimum le système cardio-vasculaire, ainsi l’évolution s’en est vue perturbée et je n’ai quasiment pas évolué pendant cette année (où j’ai quand même rajouté environ 2 kilos à mon poids de corps).
Puis, aux passages d’entraînements réguliers ont suivi des passages de “diète totale de pratique” 🙂 … puis une reprise un peu plus assidue mais mal contrôlée, ce qui m’a appris à ne pas faire n’importe quoi surtout en fin de séance, notamment lorsque j’ai tenté de réaliser une planche humaine un peu “violemment” avec des muscles fatigués, légèrement refroidis et mal préparés, ce qui m’a valu 3 à 4 semaines d’arrêt à cause d’une élongation localisée au milieu du dos qui me handicapait même pour des mouvements de respiration “profonde”. Puis, après une reprise un peu trop intensive et hâtive et une “rechute” (élongation) au même endroit, le muscle n’ayant pas eu le repos suffisant la première fois, je décidais d’attendre environ 5 à 6 semaines avant une reprise en douceur qui était la “bonne” cette fois-là.
J’en ai retiré une leçon quant à ma préparation et à la gestion de ma fatigue musculaire et des exercices que je peux tenter, j’ai aussi compris que la séance se suffisait à elle-même et qu’elle permettait de faire suffisamment participer les différents groupes musculaires quand on respectait ses progressions et qu’il était inutile de rajouter des exercices à une séance à 100% d’intensité réalisée en intégralité; et surtout qu’il fallait respecter les notions d’étirements et de repos musculaire…
Actuellement, en tentant d’être objectif, je manque encore d’efficience, car je ne tiens pas suffisamment compte des Boucles et Mini boucles et de la séance à 70% que je réalisais régulièrement la première année de pratique…
Le manque d’utilisation de ces techniques handicape mon cheminement vers l’efficience et m’a fait comprendre, après réflexion, que j’étais encore en partie soumis au “no pain no gain”. Même s’il y a progression, je peux témoigner qu’effectivement, cette dernière ne se fait pas aussi “harmonieusement” que la première année. C’est pour cela que je compte bien repartir sur de bonnes bases en laissant “respirer” mon organisme et, facteur qui est le plus important à mon sens, prendre le maximum de plaisir à pratiquer la Méthode, qui me permet de développer ma confiance en moi et de relativiser mes “échecs”.
Mes objectifs purement esthétiques sont de développer mes mensurations de +2 cms aux bras, essentiellement au niveau des biceps, au niveau du tour de poitrine (surtout au niveau des pectoraux), ainsi qu’aux cuisses, renforcer le bas du dos qui constitue également un point sensible chez moi. Progresser en force et conserver/optimiser l’endurance se fera naturellement par la combinaison : Méthode et Cardio. Même si la progression en souplesse est un de mes points faibles (lié en partie aux pathologies que j’ai développé par le passé), j’ai déjà senti une nette amélioration par rapport au début.
Atteindre le mode 30 à B constitue aussi un de mes buts dans la Méthode, j’en suis loin : ma meilleure performance étant un “quasi” mode 20 mais je ne désespère pas 🙂 … Etre capable de réaliser des exercices “de force” compliqués et maintenus, purement esthétiques, fait partie de mes souhaits et je suis convaincu qu’une pratique régulière de la méthode Lafay permet cela.
Mon Objectif principal étant d’être plus fort, plus puissant, plus endurant et tonique tout en gagnant en souplesse, je ne peux que “me” conseiller, ainsi qu’à tous les pratiquants, de continuer, entre autre cette méthode, qui avec les “erreurs” que l’on peut commettre, aide à se “construire” non seulement d’un point de vue physique mais aussi mental. Une lecture voire une relecture de la méthode, tirer les leçons de ses propres expériences et être à l’écoute de soi sont pour moi les points-clefs de la progression…
J’espère avoir pu partager quelques expériences dans lesquelles certains pratiquants se reconnaîtront peut-être et je souhaite à chacun d’entre eux d’en tirer non seulement des leçons mais aussi une certaine “philosophie”. L’échec dans les progressions n’en est pas un si l’on se penche sur les notions d’efficience et d’écoute de soi …
Pratiquant régulièrement des séances de cardio plus ou moins intenses, mes mensurations sont en perpétuel “changement”. Il n’est pas rare que je perde jusque 2 à 3 kilos de poids de corps après une séance de cardio intense (type course à pied) en extérieur, ainsi je me suis efforcé de prendre ces mensurations (notamment celles de 2012) dans une période où les activités de type cardio était plus “modérées”.
En 2009 – à froid :
Tour de biceps : 37 cms
Tour de poitrine : 108 cms
Tour de cuisse : 57 cms
Poids : 77 kilos
Août-Septembre 2012 – à froid :
Tour de biceps à froid : 41,5 cms (+ 4.5 cms)
Tour de poitrine : 119 cms (+ 11 cms)
Tour de cuisse : 63 cms (+ 6 cms)
Poids : 89 kilos (+ 12 kgs)
Objectifs pour 2013 :
Tour de biceps à froid : 43-44 cms
Tour de poitrine : 120-122 cms
Tour de cuisse : 65 cms
Poids : 90-92 kilos à sec
Mode 30 sur B et I1 entre autre …