Quelques réflexions de Gregory Bateson

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Quelques réflexions de Gregory Bateson

Quelques réflexions de Gregory Bateson, fondation centrale de la Méthode Lafay, et pionnier de l’écologie moderne, systémicien, biologiste, ethnologue, psychologue….

Avant d’aller voter, cela peut ouvrir à quelques débats.
Et l’on voit bien les limites du néolibéralisme et du transhumanisme (deuxième screen).
Sujets abordés dans Un pas vers une écologie de l’enfance.

L’individu, pour survivre, ou consolider le sens trouvé à son existence, va devoir tenter constamment de renforcer ce qui lui a permis, selon ses critères (ou ceux de la société en place) un avantage sélectif à court terme.
C’est cela la course constante à l’armement…

Ainsi, ceux qui veulent devenir rentiers et sortir de la “rat-race” sont en concurrence avec ceux agissant de la même façon. Au niveau entrepreneurial, comme au niveau affectif, car quoi qu’ils puissent en penser, cela forme un tout.
Ils vont devoir toujours plus ruser, tromper, trahir, abuser, afin que leur situation globale reste au minimum constante, voire s’améliore.
Et ils vont subir les effets du stress, avec de plus en plus d’intensité et de ravages, là où ils pensaient qu’ils se trouveraient à l’abri.

Cet emballement infernal ne cesse de progresser dans une société où de plus en plus d’individus n’ont plus aucun repère à part la lutte de pouvoir.

Cela génère des comportements incroyablement crétins, contre-productifs, et pour la société et pour l’individu, qui s’autodétruit sans jamais lâcher ses fondamentaux guerriers, puisqu’il n’a que cela….

Du moment qu’il peut détruire autant que possible autour de lui, humilier, salir, rabaisser, tromper, écraser.

Pour sortir de cette boucle infernale, il lui faudrait lire, et lire encore; mais l’individu néolibéral méprise et déteste l’intelligence. Il lui préfère le pouvoir.
Il ne lit pas, ou en diagonale, pour faire des livres des produits rentables, peu importe le fond. Des objets, comme il veut le faire avec chaque humain, comme il est objet lui-même.

Dans notre livre Un pas vers une écologie de l’enfance (cf lien plus haut), nous montrons comment ce fonctionnement s’établit dans l’enfance et est le plus souvent irrémédiable.
C’est dans les bras de maman que se construit l’essence de la folie destructrice. Et le vide de la vie…

Mais l’individu néolibéral s’en moque, tant qu’il peut détruire autour de lui. Détruire et sen vanter, provoquer de la façon la plus puérile qui soit. Tant qu’il peut détruire, il tiendra encore un peu debout. Puis, dans cet emballement de haine, de soi, des autres, du monde, il s’écroulera, rongé par le poids de sa propre inhumanité.

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