TOUS ÉMASCULÉS?

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TOUS ÉMASCULÉS?

(le masculin, c’est quoi?)

Voici un extrait de mon nouveau livre. Il s’agit du bas de la page 546. Dans le livre, le développement autour de la nature du masculin et de sa dérive actuelle, est plus long, argumenté et sourcé. Quel est l’intérêt social de l’émasculation? Pourquoi et comment fabrique-t-on des petits garçons émasculés, qui seront les adultes paumés de demain? Quelle influence sur le devenir des petites filles? Des relations?   Le féminisme castrateur actuel, de même que le masculinisme, cet opposant naïf, sont renvoyés dos à dos. En effet, au-delà des querelles de cour de récré, animées par des adultes immatures, ayant perdu tout repère (et en construisant de toutes pièces, à coups de narcissisme et de subjectivité), l’on trouve les enseignements d’une anthropologie réaliste.   En réfléchissant sur notre propre construction, donc sur l’enfance, on peut mieux comprendre les ressorts les plus profonds de l’impasse relationnelle dans laquelle se trouvent aujourd’hui hommes et femmes. Et leurs profondes difficultés à être parents. Comprendre l’enfance, c’est comprendre le couple (ou la difficulté à ne plus être seul).

Le livre permet de comprendre comment on en est arrivé là. Et il offre de quoi y remédier. Allons au-delà des affrontements que l’on peut voir sur youtube, entre une droite se réclamant de Nietzsche et une gauche qui ne sait pas qu’elle est nietzschéenne… Comprenons pourquoi cette droite et cette gauche, semblant si différents, sont en fait construits sur les mêmes fondations essentielles.
Allons à la source unique des idéologies actuelles les plus combatives.   C’est un peu comme deux jumeaux querelleurs, cherchant à se distinguer par le look, pour exister, mais qui ont pourtant la même génétique.   Extrait de la page 546 :
“Le monde de la hiérarchie sociale est un monde où la plupart des hommes sont émasculés, contrairement au monde des chasseurs-cueilleurs. Les opérations de propagande et de contrôle social visent à accentuer cette émasculation, jusqu’à castration complète. Le lecteur masculin sera peut-être étonné de se découvrir émasculé, mais qu’il pense à la soumission dont il fait preuve au quotidien, dans bien des aspects de sa vie. Cette soumission, qui vise l’obtention de la sécurité, aux dépens de la liberté. Le masculin n’est pas ce qui veut toujours plus de pouvoir, quitte à se détruire et détruire le monde. C’est ce qui pense le pouvoir, et s’y oppose, pour rester dans l’optima, pour ne pas se laisser subjuguer par la force et sortir de sa zone de confort en s’y soumettant. Pour ne pas laisser sa famille être ainsi subjuguée.”   Il y a deux manières opposées et pourtant complémentaires d’éradiquer le masculin :

  • soit en diabolisant ses caractéristiques (un “vrai” homme doit être mou et fragile, indécis, et se soumettre aux femmes, honteux de sa “violence naturelle”);
  • soit en voulant exacerber ces mêmes caractéristiques (culte du surhomme, stéroïdes, etc). Ce qui va épuiser l’homme qui, au bout d’un moment, finira par poser comme Tarzan, et boxer comme Jane.

  Le rejet de l’homme, et le culte du surhomme, témoignent tous deux d’une incapacité au lien. Il sont l’expression d’un malaise profond avec tout ce qui relie et lie.
Il réagissent tous deux par la mise à distance. Exprimant ainsi des peurs de petit enfant.
Combien ai-je vu sur youtube d’adeptes du muscle et de la force, stéroïdés, de promoteurs de la “virilité”, au regard perdu ou débordant d’arrogance… Quand le slip est vide de toute maturité, il ne reste que le surinvestissement dans l’image.

Le livre est disponible ici :
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