Bonjour à tou(te)s,
Je m’appelle Loïc, j’ai 26 ans et je pratique la méthode Lafay depuis 2006. Originaire du Nord Pas-de-Calais, plus exactement entre Lille et Dunkerque, vous me connaissez sans doute mieux sous le pseudonyme de « Faraday Lafay » dans nos espaces dédiés.
Voici mon histoire et mon parcours :
Très sportif depuis ma plus tendre enfance, je commence avant l’âge de dix ans la natation (6 ans), puis pratique le football pendant 1 an ainsi que le handball juste le temps d’une saison…En effet, je ne suis pas « fada » de ces activités… Par la suite, je me mets au tennis pendant 4 ans, sport pour lequel je ne suis pas bien doué mais que j’apprécie par le fait d’être seul avec ma raquette (et mon anti-vibrateur dont je suis tout fier !), de faire des échanges et de taper quelques balles contre les murs à temps perdu.
Cela ne dure qu’un temps …jusqu’au jour où un club de basket-ball ouvre ses portes dans ma ville. Je m’y lance alors à la demande de mon meilleur ami à l’âge de 14 ans : nous sommes tous de vrais débutants et tout est à construire. Je me souviens encore de notre plus lourde défaite lors de notre entrée en compétition, soit le score de 163-17 (une feuille de match ne comporte que 160 points…*larmichette*) contre une équipe où je garde en mémoire le sentiment que des Minimes sautaient tous plus haut les uns que les autres au panier… tels des Looneys Tunes tout droit venus de Space Jam ! À l’heure actuelle, soit 12 ans plus tard, je n’ai pas perdu mon amour pour le basket-ball que je pratique assidûment à côté de la méthode.
En 2006
Je découvre la méthode Lafay dès sa sortie en 2004. Le schéma est plutôt simple : je suis un jeune collégien de 15 ans, freluquet, très timide et introverti, mal dans sa peau et en manque de confiance. J’achète le livre et le mets de côté les deux premières années… J’avais fait mes premières recherches sur la musculation n’y connaissant absolument rien. Je souhaitais donc changer physiquement. A cet âge là, le seul critère qui importe à mes yeux est l’aspect esthétique : devenir musclé !… nourri par l’envie d’être respecté par la « meute » et de plaire aux petites 😉
Je ne me suis jamais mis en tête de me rendre en salle telle une obligation. En conséquence, je n’ai donc pas d’aprioris sur la manière d’agir. Mes parents m’ont d’ailleurs acheté le genre de banc multifonction que l’on trouve à Décathlon mais qui finit par prendre la poussière dans le garage.
La méthode Lafay tombe donc à pic. Le forum musculation montre des physiques impressionnants d’athlètes tels Cedrixman, Horlab, Roman V et tellement d’autres !!! Sans une once de recul critique, je me vois alors évoluer à la même vitesse que cette ligue de gentlemans extraordinaires à condition de décider d’en être un.
Septembre 2014 – 83 kgs
Ce sont les débuts. Les trolls et les débats que l’on connaît tous aujourd’hui et depuis cette dernière décennie ne sont pas si virulents (du moins pas au tout début). Je ne doute donc pas de ce que peut m’apporter cette méthode. Je commence à pratiquer sereinement mais avec beaucoup moins d’outils qu’aujourd’hui. L’efficience n’est pas un terme connu dans le milieu, nous n’avons pas encore tous les articles à notre disposition et le livre vert se suffit à lui-même. C’est donc le seul outil de travail que nous avons à portée de main…
Ah bah non… les quatre-quarts sont déjà présents aussi (et je n’en mange pas… pas assez badass!)
Olivier est déjà très présent pour les pratiquants. Quelle n’est pas ma surprise lorsqu’il m’interpelle et me reconnaît sur les espaces Lafay depuis un forum de basket-ball sur lequel je traîne avec un pseudo totalement différent !!!
L’esprit No Pain No Gain prédomine chez moi et mes entraînements ressemblent à des scènes de combats épiques dignes des terres du milieu.
Mes performances aux tests sont médiocres : je suis incapable de réaliser deux dips et deux tractions et je ne fais que 10 pompes en tout et pour tout. Mes mensurations de départ, pour celles dont je me souviens, sont celles-ci :
taille : 1m83
poids : 58 kgs
tour de bras : 27 cm
tour de poitrine : 83 cm
tour de cuisses : plus bien sûr, moins de 50cm.
Septembre 2014
La première année suffit à me faire exploser : 70 kgs, 37 de bras et 100 centimètres de tour de poitrine. Je ne travaille pas les jambes à cette époque (la souplesse non plus). Je peux réaliser plus de 30 dips au niveau 5. Je grimpe les niveaux 1-2-3-4 avec des amplitudes non conformes quand j’y repense, je me bute sur chaque niveaux, je ne fais pas de mini-boucles et je ne suis pas sûr non plus de me servir des séances à 70%. Par ailleurs, je reste sur des variantes faciles pour l’exercice 2 et 3 de la triade et j’atteins en moyenne des modes 12.
Au cours des années, je perds la motivation et lâche prise à plusieurs reprises. En effet, je sature soit physiquement, soit psychologiquement de mes séances qui deviennent difficiles. Je finis par les appréhender en raison de l’idéologie adoptée (NPNG). J’ai deux grosses périodes d’arrêt de plus d’un an sur mon parcours; périodes durant lesquelles je travaille en usine de nuit. L’arrêt du sport est total et mon poids chute d’au moins 10 kgs à deux reprises. Les mensurations sont en chute libre et à chaque fois que je trouve la force et la motivation de reprendre l’entraînement, je repars de loin et presque tout le chemin parcouru est perdu.
Septembre 2014 – 85 kgs
On peut dire ce que l’on veut, mais on ne peut certainement pas me reprocher de pratiquer une forme de sectarisme envers la méthode…ce mot qui fait tellement plaisir aux détracteurs car il les met face à quelque chose qui les dépassent totalement. Au cours de ces 9 années de pratique, non consécutives, 2-3 d’entre elles me permettent de tester énormément de cycles, de protocoles d’entraînements, de programmes et de matériels proposés par différents auteurs, par simple plaisir de diversité et friand de nouveauté. Ainsi dans ma bibliothèque, on peut y trouver tous les livres de Christophe Carrio et de Christophe Pourcelot, que j’ai pu pratiquer et apprécier. Chez moi vous trouvez entre autres des Kettlebells de 16 à 30 kgs, une corde ondulatoire, des sticks et rouleaux d’auto-massage, des élastiques, sangles TRX, gilet lesté, anneaux, BOSU, médecin ball, flexibar, slackline, slingshot, etc… bref, je ne manque de rien. En nutrition, je ne me suis pas cantonné à la lecture de la méthode de nutrition non plus (Venesson, Bonnefont, Carrio).
Fin 2012, je m’inscris en salle de musculation pour préparer le BPJEPS AGFF (après une année de licence STAPS). Je fais de la fonte, suis des programmes SuperPhysique, fais pas mal de cycle de force tirés de la Bible de la préparation physique. Tout y est passé : pliométrie, travail Bulgare (en force et en explosivité), excentrique, concentrique, isométrie totale et maximale, iso-trophie, tempos-contraste, développé couché et squat avec élastiques en charge variable, Stato-dynamique 1 et 2 temps, pyramidal, 10×10, drop sets, répétitions partiels… Avec mes antécédents de Lafayen, je peux soulever lors de mes recherches de 1 RM (répétition maximale) 140 kgs au Squat et 150 kgs au soulevé de terre à mes toutes premières séances, mon premier développé couché est de 100 kgs tout rond.
Une fois les tests de sélections passés, je me remets pleinement à la méthode Lafay . Je dois dire que je n’ai jamais autant progressé que ces 3 dernières années et ce pour de multiples raisons : L’efficience à travers l’entraînement est devenu le maître mot et j’apprends à gérer mes vagues de croissances en douceur. C’est à ce moment que je décide de parcourir le blog et de me mettre à la lecture de TOUS les articles en archive depuis 2004. Je prends beaucoup de notes et je rejoins le groupe protéo-systèm avec mon compte privé Faraday Lafay, histoire de devenir plus actif. J’ai été dans le rôle passif de l’observateur pendant très longtemps.
Janvier 2015
Malgré toutes mes expériences personnelles autour de l’entraînement, j’en suis toujours revenu à la méthode Lafay. J’imagine que je me suis toujours senti Lafayen au fond. Alors je commence à grimper les niveaux 2-3-4 avec des variantes difficiles et des deltas importants, je valide des modes 15 en moyenne mais avec des mouvements réfléchis et des amplitudes respectées à 90 kgs. Je boucle et prends goût à la douceur.
Une des sources de motivations des non moins négligeable et terriblement efficace est ma rencontre avec Arnaud Méthode Lafay « The recadreur » (p.188, sous mon autre cher ami, Arnaud Vovinam !). Cette rencontre me donne des frissons et me permets d’échanger longuement avec lui à plusieurs reprises mais aussi de me projeter.
Quand on rencontre son maître, on écoute, on observe, on échange et on se contente d’apprécier… :-p
Si jamais vous espérez le voir s’entraîner au même endroit que moi, ne cherchez pas, Arnaud est un Pokémon Légendaire !
Actuellement et pour la première fois en 9 ans, je décide d’aller jusqu’au bout du livre vert. Je suis au niveau 12 et sur le point de chevaucher le 13ème et dernier niveau, à mon réveil j’espère que mon tigre préférera la lèche au festin. Ils me réussissent plutôt bien et je n’appréhende pas mes séances (je pense que c’est un point fondamental si l’on désire faire les hauts-niveaux). Ils sont dans une logique (pédagogique) de No Pain No Gain. Je sais exactement où je désire me rendre à présent et j’ai hâte de retourner au niveau 2 pour progresser dans les bas niveaux en ciblant mes efforts. Je prévois d’atteindre des modes 20 en minima sur des variantes et deltas difficiles ! L’esthétique n’est plus mon objectif de premier plan, je souhaite juste améliorer en continu ma santé grâce aux 4 piliers tout en devenant très fort et puissant, endurant et… m’imprégner de l’univers de la méthode grâce à la bibliographie du tome 2 « l’espace stratégique »
J’ai malgré tout atteint un bon gabarit puisque je m’entraîne actuellement à 100 kgs de poids de corps, 43 cm de tour de bras, 134 cm d’épaules, 114 cm de tour de poitrine, 72 cm de cuisse et… 95 cm de tour de taille en fin de prise de masse ! (oui, c’est conséquent !). À présent, je désire devenir très sec. Je vais prendre mon temps avec cette sèche pour laquelle j’ai prévu d’atteindre 85 kgs, dans un premier temps.
Février 2015
Mon objectif est d’être le plus léger possible avec un ratio de force important. J’ai besoin de me sentir léger pour être explosif dans tous les domaines sportifs qui sont et seront miens : le basket-ball et les sports de combats/self défense que j’ai prévu de pratiquer à l’avenir (et pourquoi pas la salsa, hein ?!). J’ai ce besoin de légèreté et de « dégraissage » !
Une chose est certaine, j’ai choisi de suivre le chemin de la douceur ; elle me mène où j’ai envie d’aller et la méthode représente à mes yeux un ancrage très profond depuis bientôt 10 ans: c’est une structure malléable impactant sur ma personnalité. C’est aussi le seul domaine qui me donne un réel sentiment de contrôle et c’est particulièrement important lorsque l’inhibition de l’action fait rage autour de vous et que tout semble aller mal à l’extérieur ! 🙂
Si je dois donner un conseil aux lecteurs de ce site, c’est celui d’écouter son corps et d’apprendre à cibler ses efforts pour être en perpétuel évolution, apprendre à reconnaître les vagues de croissances. Se précipiter dans une quête de culte du corps, c’est passer à côté de l’idéologie douce propre à la méthode. Beaucoup désire changer l’ordre des exercices et des temps de repos dès le départ par manque de résultats sur tel ou tel groupe musculaire : c’est oublier que la structure de la méthode est un système. Sortir du systémique et n’en avoir qu’une vision analytique est une perte de temps et d’énergie, vouloir être autonome dans son entraînement avant même d’avoir pu flirter avec chaque niveaux de la méthode est une erreur : le chemin se construit en marchant, la douceur mène à tout ! 🙂
témoignage très intéressant et passionnant merci a toi loic ,transformation fantastique bravo a toi!
Bravo mon pote 😉
En effet, très intéressant de voir qu’un grand sportif (de plus) on ne peut plus polyvalent ayant testé nombre d’entrainements différents cautionne autant la méthode ! Très motivant, surtout quand on a soi-même beaucoup de mal à progresser. Faut pas abandonner, si ça coince, c’est que quelque chose empêche l’efficience.
Merci pour le partage Faraday 🙂
Tres beau temoignage Hulk.Bon courage
Super, très bel exemple, ça donne de bonnes idées pour ceux qui ont l’intention d’en faire un 😉
J’adore les petits clins d’œil à l’intérieur.
Il est indéniable que tu aies choisi la bonne vois dans ces multiples chemins qui se sont présentés à toi.
Bravo.
RESPECT !!
Voilà j’ai fini lol très beau témoignage mon pote ☺