Si j’ai popularisé le mot « efficience », peu connu jusqu’ici du grand public, le sens que je lui donne est personnel, et repose sur des réflexions et des sources que je propose dans mes articles.
C’est une approche originale de l’effort dans le cadre de la musculation (de la transformation corporelle). Cette approche remet en question les valeurs sociales dominantes.
En PRATIQUE, il s’agissait de répondre à la question suivante : « comment forcer très très peu (en intensité et en fréquence) et obtenir néanmoins des résultats importants, adéquats et rapides? »
Car, forcer très peu et n’obtenir que peu ou pas de résultats, tout le monde sait le faire…
Le véritable challenge était de créer une voie permettant de très fortement réduire l’investissement physique et psychologique, tout en garantissant des résultats pouvant être considérables.
“La Méthode élimine la devise « No pain no gain » pour lui substituer : « Peu d’efforts, beaucoup d’effets ». On se libère en utilisant cette nouvelle boussole (ce phare) destinée à nous guider, à orienter nos pensées et actions. Il s’agit de ne plus dépenser une trop grande part de notre énergie dans le culte du corps : nous pensons nos actions dans la logique d’une culture de l’efficience. C’est-à-dire que nous viserons désormais un résultat maximal, sur la base d’une action qui sera aussi économique que possible. Pourquoi continuer à forcer alors que l’on a atteint le point où l’effort est suffisamment productif? Pourquoi penser que la progression ne se fera que si l’épuisement est total? N’est-ce pas une attitude superstitieuse?
Reste à élaborer un entraînement permettant d’actionner cette logique de contrôle de l’effort. C’est ce qu’est, en pratique, la Méthode.
Je n’ai donc jamais dit qu’il fallait se la couler douce. Je n’ai jamais promis des résultats exceptionnels sans efforts.
« Peu d’efforts, beaucoup d’effets » est une devise qui propose de penser le contrôle de l’effort. Elle implique une organisation, de sa vie, de son entraînement, valorisant l’effort à bon escient, sans excès, sans conséquences néfastes (sur la santé, le psychisme et l’épanouissement personnel). C’est un effort sans culte de l’effort…
Il faut faire des efforts pour progresser, parfois de très importants efforts, les pratiquants le savent bien.
Mais ils doivent garder à l’esprit que l’effort n’est pas nécessairement synonyme de progression, et qu’il est préférable de ne point trop en faire pour progresser. Il faut faire « juste ce qu’il faut »…”