LE VIOL DES CORPS, AU NOM du BIEN

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LE VIOL DES CORPS, AU NOM du BIEN

(quand la pensée est évacuée, au profit exclusif d’une nouvelle morale, qu’on ne peut questionner, au risque d’être taxé de mauvais homme, de blanc cis-genre privilégié neurotypique, et de femme qui a la “haine de soi”)

La citation des soeurs de St Vincent de Paul, en illustration de cet article, n’est pas dépassée, n’en déplaise à ceux qui tirent à boulets rouges sur la religion et sa morale castratrice, et exigeant la soumission. Bien au contraire, la haine du corps est toujours vivace; de ce corps qui peut exulter car en accord avec ces lois de la nature qui nous composent et nous contraignent. De ce corps qui POURRAIT exulter s’il était en accord avec ces lois de la nature…

La manière a simplement changé.

Nous vivons une époque de rejet massif de la biologie, en tant que dispensatrice des savoirs écosystémiques permettant d’accéder aux normes de santé physique et mentale, fruits d’une très longue évolution de la vie (des centaines de millions d’années). Nous avons donc perdu le sens des limites en fuyant le réel…

Il y a maintes façons de haïr son corps. Et de vouloir le transcender…

La musculation No Pain No Gain en est une. L’instauration de lois bioéthiques, récemment, qui font de l’enfant une marchandise, en est une autre.

Qu’est-ce qu’être parent? Qu’est-ce qu’éduquer? Qu’est-ce qu’une famille? Qu’est-ce que l’amour?De plus en plus de gens, matraqués par une idéologie mortifère, bien que semblant cool, dans des médias complaisants, au service de politiques du “tout commercial”, décidées en haut lieu, ne le savent plus trop. Le bon sens n’est pas “cool”… Donc il faut le bannir.Tenir un discours “au service de l’égalité”, cool, au nom des “droits”, peut masquer un objectif commercial assis sur un rejet de ce qu’est la vie.

Redéfinir la nature humaine, c’est eurochissant et sous le dollarmoyant, il y a le business, toujours le business. Celui de la folie des hommes coupés de leurs racines.Le corps est ainsi vidé de sa substance, pour que s’y forment les rêves impensés.Et sans comprendre que la note sera salée, à tous points de vue, autant pour payer le ticket d’entrée de l’incarnation des chimères, que pour ce qui sera du coût des conséquences.

La compassion n’est pas la permission.
Du moins elle ne devrait pas l’être; la discussion étant première. Et sans Kafka-Trap, sans “tout se vaut, donc allons-y ! Que l’hubris augmente nos bénéfices !”

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