(21 janvier, journée mondiale du câlin, semble-t-il)
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Ce qui est paradoxal (mais avec un fond logique), c’est d’instaurer une journée des câlins dans un monde de violence permanente, d’encouragements à la compétition, la concurrence, la destruction des autres, leur humiliation, etc.
Comme si “on” nous donnait ce DROIT (qu’on ne sait prendre nous-mêmes), dans un climat constant de DEVOIRS de haine, et de coups à donner (à soi et aux autres).
Que peut-on dire d’une société où il faut rappeler aux gens qu’il est important de se faire des câlins?
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Les câlins, ce n’est pas un droit, pas une obligation, pas un “truc” de plus à fêter, devant lequel on devrait s’incliner, et qu’on oublie le lendemain… ce devrait être un mode de vie.
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Il y a un lien étroit entre câlins et santé du SNC (système nerveux central).
Lutter contre l’entropie, se régénérer, se sentir bien et heureux de vivre passe par le câlin. Sans câlins, on se flétrit.
Je vous renvoie à Henri Laborit et Eric berne, qui l’expliquent très bien.
Les caresses sont bonnes pour la moelle épinière (Eric berne).
Ce qu’on peut dire de notre société est qu’il faut qu’elle soit diablement pervertie pour que ce fait biologique soit oublié, souvent rabaissé et empêché.
Pour qu’on nous rappelle qu’il faut y penser une fois l’an…
Merci sincèrement de nous aider à nous éveiller, ou nous réveiller, pour ce genre de choses 😉