(et Charlie aime pas ça, mais c’est pour son bien, et un peu pour le mien aussi)
Bousculer les gens, ce n’est pas chercher à les soumettre.
C’est les aider à croître.
C’est le principe cybernétique de croissance par complexification suite à des perturbations. Et le résultat n’est pas… contrôlable. Cela ouvre des tas de possibilités pour chacun.
Par contre, exiger des gens qu’ils se comportent comme on veut (du genre : être tolérant, être “bienveillant”, ne pas juger, etc.), lorsqu’on se sent bousculé par des propos, c’est vouloir les soumettre, les plier à NOS règles.
Celui qui cherche le débat ouvre le monde. Il ne soumet pas, même s’il voudrait voir les gens évoluer.
Celui qui juge, exige le silence de ceux qui perturbent le ronronnement de la machine sociale; il est donc dans la soumission (à la psychose comme règle de vie, à l’ordre en place).
Il n’y a rien de moins tolérant que celui/celle qui parle tout le temps de tolérance, car son but est d’obtenir le silence et un arrêt de la pensée. Pour protéger avant tout sa propre psychose, donc sa propre fragilité. Il n’y a rien d’altruiste chez les apôtres permanents de la “tolérance”, les “Charlie”, juste un besoin intense, pour eux/elles, de contrôler leur mémoire traumatique. Et ils/elles le font en essayant de contrôler les autres, au nom de… la bienveillance.