Références : Bateson, Morin, Atlan, Jullien, Berne, Laing, Piaget.. et un peu moi aussi
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L’amour doit être dialogique (cf Edgar Morin) : c’est à la fois l’acceptation inconditionnelle ET le droit d’ingérence. Cela paraît paradoxal, mais :
1 – on ne peut faire croître sans d’abord accepter.
2 – si l’amour n’est pas juste possession de l’autre, bête jouissance de celui-ci (ce qu’il est souvent, donc un amour de surface), il ne peut être que désir de croissance de soi, de l’autre, de l’ensemble (couple).
Quand on a compris la logique cybernétique de la croissance par complexification, on a compris ce qui compte pour rendre heureux l’autre, et se rendre heureux avec l’autre.
C’est là le véritable amour 🙂
Ne pas confondre avec le désir de transformer l’autre (souvent physiquement) pour en jouir comme un objet…
Ne pas confondre avec le désir de trivialiser l’autre. De le rendre prévisible, malléable et conforme à nos besoins…
Le fait de “libérer” l’autre, de le complexifier (de l’aider à cela), c’est pas en faire un objet, c’est le rendre encore plus étonnant, surprenant, souple, créateur et donc désirable par la richesse même de la vie qu’il/elle exhale par son corps, par ses actes, par ses paroles.
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Bien entendu, cela passe par l’installation d’un climat de confiance absolue.