UN CHÊNE AVEC UN ROSEAU A L’INTERIEUR

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UN CHÊNE AVEC UN ROSEAU A L’INTERIEUR

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Chronique du livre de David Manise « Manuel de [sur]vie en milieu naturel »
(première partie)

 

Cela doit faire pas loin de dix ans que je connais David Manise. Un homme des bois, un intellectuel, et une sacrée personnalité. Je l’ai découvert par hasard, en apprenant qu’on parlait de mon premier livre sur son forum. Je m’y suis rendu, on a discuté, on a appris à s’apprécier, et aussi à s’engueuler…

David est un passionné, un guerrier, un homme de convictions et, quand il les défend, ça fait des étincelles, et même, plutôt, des explosions. Je me souviens m’être accroché avec lui sur plusieurs sujets ; c’était comme une lutte au corps à corps, et pas une lutte de doux chatons, car l’envergure physique et psychologique du bonhomme est impressionnante ! On a régulièrement croisé le fer, en privé, à l’abri des regards… Combats intimes, discrets et stimulants…

C’est de ces sortes d’amitiés où l’on peut tout se dire, se briser bras et côtes, tout en restant proches, ouverts l’un à l’autre et fidèles. C’est pourquoi, quand je pense à David, je pense à cette phrase : « Un chêne avec un roseau à l’intérieur. »
Costaud comme il est, montrant souvent ses crocs de loup, chef de meute, on le perçoit comme plus dur que l’acier le plus dur, plus inoxydable que l’acier le plus inoxydable. Et gare à celui qui raie sa surface…
Et pourtant, le chêne comprend en lui le roseau, la souplesse adaptative, la capacité à finalement intégrer le point de vue de l’autre et à en sortir grandi, de même qu’il sait faire grandir les autres…. Il sait croître et durer, cet homme. Ses capacités d’adaptation, elles sont autant tournées vers l’intérieur, son moi profond, que vers l’extérieur, vers le monde, la vie sauvage, la survie.
Des capacités qu’il ne cesse de peaufiner, et qui faisaient de lui, certainement, la personne la mieux désignée pour écrire un livre sur la [sur]vie en milieu naturel, un sujet qu’il maîtrise de bout en bout.

Lorsqu’il a commencé à lier, il y a déjà quelques temps, l’Efficience à la Survie, cela m’a profondément touché. Nombreux sont ceux, pourtant, qui savent à quel point je suis vigilant quant à l’utilisation du concept que j’ai développé, associant cybernétique et stratégie chinoise pour fonder une approche écosystémique du corps et de la transformation corporelle. Le risque est si grand de voir cette approche galvaudée par des trublions, professionnels ou non, et avides de reconnaissance, sans aucune intention de lire, et encore moins de citer, les sources.

David a les assises intellectuelles et l’expérience pour développer dans son domaine d’expertise ce projet d’approche écologique des relations aux autres, à soi, au monde… Et c’est cette richesse d’influences, car il sait puiser ici comme ailleurs, cette réflexion permanente, et sa longue expérience des milieux naturels, qui feront nécessairement de son livre une référence sur le sujet de la [sur]vie.

C’est d’ailleurs le sentiment que l’on a en parcourant le livre, puis en l’approfondissant.
Avant même d’ouvrir le livre, c’est la couverture qui nous trouble. Cette sensualité… C’est à la fois sauvage, chaleureux et tellement évident tant c’est évocateur. On a envie de le prendre, de le toucher. Et on ne peut qu’admirer le travail du graphiste des éditions Amphora. Quoi de plus vendeur que ce désir de proximité physique avec un tel livre ?
Puis, on ouvre le livre, et là…

RV dans la deuxième partie de cette chronique pour plonger dans ce livre, qui m’a beaucoup séduit. Est-ce nécessairement utile d’attendre la suite de cette chronique ?
Pas vraiment..
Je peux déjà vous dire que vous pouvez acheter ce livre les yeux fermés. C’est David, c’est Amphora, c’est du bon, du très bon.

°

Pour se procurer l’ouvrage:

https://www.amazon.fr/Manuel-Sur-Vie-Milieu-N…/…/2851809377/

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