Emmanuel Béato et l’alimentation musclée

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Emmanuel Béato et l’alimentation musclée

Emmanuel Béato, 21 ans, 1m75 et 86 kgs, se prépare pour une compétition de bodybuilding aux USA.
Il le fait au naturel, en utilisant la Méthode Lafay.

 

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Dans la vidéo ci-dessous, il nous parle d’alimentation. C’est assez simple et clair, suffisamment pour faire réfléchir tous ceux (toutes celles) qui ont du mal à bien poser ce sujet épineux qu’est parfois la nourriture.

 

[youtube=http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=YWgeCPAWnIg]

La manière dont Emmanuel envisage son alimentation, le rapport entre celle-ci et la construction de soi, peuvent être approfondis par la lecture du premier chapitre de Méthode de nutrition (Introspection).

 

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Un commentaire de Roderick Hannon à ce sujet : “Merci Olivier, pour ce chapitre, après l’avoir lu d’une traître sans pouvoir décrocher, je viens de voir son titre Introspection. C’est exactement cela, j’ai l’impression d’avoir discuté avec un psy, et plein de choses dans ma vie dont je modifiais ma vision, me semblent plus claires.
Vivement les chapitres suivants pour que je puisse voir les outils, pour reprendre possession de MON chemin, et ne plus subir LE chemin.”

Cliquez ici pour découvrir la chaîne Youtube d’Emmanuel Béato

 

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Une réflexion au sujet de « Emmanuel Béato et l’alimentation musclée »

  1. “Le corps c’est pas un objet de consommation […]” Merci Manu !

    Le corps est un objet de construction. Le problème avec les gens qui font le yoyo se passe dans leur tête, et les résultats traduisent ce qui se passe dans la tête. “On reconnaît l’arbre à ses fruits.” En fait, la raison pour laquelle ils n’arrivent pas à construire leur corps et abandonnent au bout de qqs mois est qu’ils n’ont pas construit leur pensée. Ils ont juste “consommé” leur corps de la même manière qu’ils ont “consommé” LEUR PENSÉE.

    J’explique le “consommer leur pensée.” J’entends par là qu’ils ont par exemple lu un livre, ou regardé une vidéo, etc., ce qui leur a donné une émotion, une émotion qui a nourri leur motivation. Ces personnes ont alors commencé à consommer leur émotion. Au début ça allait bien, mais petit à petit l’émotion se dégrade car on la consomme et qu’il y a des pressions extérieurs. Donc la motivation qui se nourrit de cette émotion (désir d’être comme ceci ou comme cela) finit par mourir puisque l’émotion meurt. Au final l’entraînement aussi meurt.

    A l’inverse, si on perçoit une émotion et qu’on ne s’emballe pas mais que progressivement on s’instruit pour comprendre ce qui est à L’ORIGINE de l’émotion, alors on devient capable de reproduire ce qui est à l’origine de cette émotion. Ainsi, on peut commencer à pleinement alimenter notre motivation avec cette émotion, et étant donné que nous avons construit ce qui fait naître l’émotion, alors nous ne manquons jamais d’émotion, notre motivation reste alors intacte et notre entraînement aussi.

    Beaucoup de personnes suivent ce schéma : émotion > motivation > action => action meurt quand émotion meurt. C’est celui de la consommation. A l’inverse, le schéma de la construction est le suivant : action > changement > émotion > motivation => boucle qui se répète. Tiens, tiens… Ça ressemble étrangement à du constructivisme non ? 🙂 Je pense que je viens de redémontrer le constructivisme, on comprend donc l’origine de son nom.

    En démontrant personnellement le constructivisme, je me l’approprie. De même, pour s’approprier la motivation de l’entraînement, il faut en refaire la démonstration. Pour cela ce n’est pas très compliqué : repartir si nécessaire à zéro, mais sans but. Puis laisser l’action nous mener à une émotion qui alimentera la motivation qui dessinera un but. Ce n’est donc pas but ===> action mais action ===> but.

    Et ça va plus loin, car regardez la magie de cette histoire ! Examinons le mot “but” : le but, c’est qqc qu’on retrouve A LA FIN. Le but de la course, c’est la fin de la course. Et pour atteindre ce but, il faut d’abord commencer à courir (agir). Aussi dit-on “il est arrivé à son but” ou “à ses fins” et non “il est parti de son but”. Or dans le schéma qu’on vient de donner, le but se situe à la fin, après l’action. Je n’ai même pas besoin de faire tout ce discours, le mot parle de lui-même et d’où il se situe par rapport aux autres mots. 🙂

    Attention quand même, je ne dis pas qu’il ne faut jamais se fixer de but, car de toute façon nous avons toujours un certain vécu (action) derrière nous qui est à l’origine de nos buts. Mais parfois il est bon de lâcher nos buts et de se laisser guider par l’action qui nous ramènera peut-être au même but ou peut-être à un but meilleur. Dans le cas où on commence seulement une entreprise, il est là vraiment bon de ne se fixer aucun but, ou très peu. Je m’adresse donc ici aux débutants : quand vous commencez la Méthode Lafay, laissez-vous guider par la Méthode Lafay, APPLIQUEZ réellement la Méthode Lafay (sinon ce n’est plus la méthode mais votre entraînement personnel), et appréciez la Méthode Lafay. Les buts atteignables avec cet outil (càd tous, entretien, pdm, pdg) se dessineront alors par eux-même et vous saurez comment utiliser cet outil pour atteindre vos buts.

    Bon entraînement à tous.

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