Des problèmes informatiques m’ayant fait prendre du retard dans mon travail, je n’ai pu malheureusement alimenter ce blog à la cadence souhaitée. Je reprends ma production d’articles ce jour avec un petit bonus pour les bras de ces messieurs, qui en veulent toujours plus…
Que spondyleux (et quelques autres) ne soit pas trop déçu : le premier des mes articles abordant des questions philosophiques paraîtra bientôt. Il complétera les développements réalisés dans mes articles sur la motivation. Proposant plus qu’une méthode de musculation, les progrès recherchés dépassent le cadre de la technique destinée au développement des muscles, et la réflexion est en soi un chapitre de la méthode (dans un sens qui dépasse le livre que vous connaissez), un chapitre dont je présenterai des aspects sur ce blog.
Bien sûr, ceux qui veulent se muscler sans penser pourront sauter cet article (et même plusieurs fois, cela leur permettra de faire un peu de cardio).
En attendant, voici du neuf pour penser non pas à vos conduites, projets et visions du monde, mais pour penser à cette si jolie viande vivante que l’on est fier d’arborer en tee-shirt estival ou dans des endroits publics ou intimes imposant la nudité (ou quasi-nudité) : les gros bras. Costauds, endurants, tout ça, tout ça… évidemment.
Il va de soi que vous avez déjà testé la première technique exposée sur ce blog, que vous en avez compris la logique, que vous avez eu le temps d’étudier les réactions, non seulement de vos deux appendices supérieurs, mais également celles de votre buste au complet.
N’appliquez les recommandations qui vont suivre que si vous vous sentez prêts. Ne perdez pas votre temps à les appliquer par simple gourmandise. Si vous avez les yeux plus gros que le ventre, vous risquez d’être déçus. Il y a un temps pour tout. Si vous avez déjà au moins trois semaines d’application de la première technique inscrites dans votre carnet (car vous avez un carnet bien sûr), vous pouvez tester la seconde (j’y viens, j’y viens), quitte à revenir à la première si vous constatez que vous n’avez pas le niveau pour la seconde.
Une dernière chose avant le fameux descriptif que la foule en délire réclame à grands cris : si vous prenez des cm avec la première technique, ne la cessez pas, surtout pas. Salivez sur celle que je vais vous décrire en attendant le moment où vos bras auront profité au maximum de la première technique et seront demandeurs (ils vous le feront savoir) d’un entraînement plus exigeant.
Fréquence : comme pour la première technique, une fois par semaine.
Emplacement : en fin de séance, avant un minimum de deux jours de repos, comme pour la première technique.
Stratégie : alternance d’une série d’un exercice pour les biceps et d’un exercice pour les triceps, comme pour la première technique. Trente secondes de repos entre chaque série.
Biceps : l’écartement entre vos deux mains doit être de huit à dix centimètres, pas plus. Ce sont donc les mêmes exercices (que ceux proposés dans la première technique pour les bras) avec un écartement réduit.
Triceps : remplacez K2 par « K2 spécial » (page 105 du livre). Placez K après « K2 spécial ». Si vous faites plus de quinze répétitions à « K2 spécial » et que vous avez du mal à trouver le moyen de surélever vos pieds, placez dans ce cas K en début de séance triceps car il est plus simple de surélever vos pieds à K.
Nombre de séries : Cinq séries de biceps en alternance avec cinq séries de triceps. Pour les biceps, vous conservez le même exercice du début à la fin. Par contre, pour les triceps, faites trois séries de « K2 spécial » suivies de deux séries de K.
Configurations spécifiques : si vous faites seulement deux séances par semaine, vous pouvez passer à sept séries pour les biceps et sept séries pour les triceps. N’exécutez pas immédiatement ce système de sept séries, observez pendant deux à trois semaines vos résultats avec cinq séries avant d’éventuellement augmenter leur nombre.
Si vous réalisez des séries assez longues (plus de vingt répétitions par série à la triade et plus de quinze aux tractions), il est préférable de ne faire que deux séances complètes par semaine, de supprimer les séances à 70%. Vous pouvez passer directement à sept séries pour les biceps et les triceps. Si vous vous entraînez le lundi et le vendredi, ajoutez votre séance de bras le lundi afin d’avoir trois jours de repos complets pour ceux-ci juste derrière. Vous pouvez aussi faire vos deux séances complètes le lundi et le jeudi : dans ce cas, ajoutez votre séance de quatorze séries (sept + sept) à la fin de votre séance du jeudi.
Si vous faites sept séries par muscle, les cinq premières séries de biceps seront à base de tractions supinations avec écart réduit, comme convenu; mais les deux dernières séries seront réalisées avec I3, amplitude réduite (on monte bien au-dessus de la barre, bras complètement pliés, et on ne descend pas complètement) avec un écartement entre les mains de huit à dix centimètres, comme pour les cinq premières séries.