LE MORDOR, NOUS Y SOMMES

Publié le Laisser un commentaire
LE MORDOR, NOUS Y SOMMES

[L’anneau du pouvoir et le droit d’ingérence – droit de critique et de révolte].

“Un Anneau pour les gouverner tous
Un Anneau pour les trouver
Un Anneau pour les amener tous,
Et dans les ténèbres les lier
Au pays de Mordor où s’étendent les ombres.”

 

 

Le fondement scientifique de la Méthode Lafay est l’écosystémique.

En clair, cela signifie que nous sommes en lien constant avec notre environnement, que nous sommes nous-mêmes un écosystème, et que nous devons gérer notre environnement pour être le mieux possible (notion de fonctionnement optimal de la machine vivante). Pour connaître le bien-être, le plaisir de vivre. Et pour les renouveler aussi souvent que possible (ce qui suppose un environnement le moins agressif possible).

Notre zone de confort subit constamment les influences de notre milieu. Vivre, c’est disposer d’une membrane perméable (peau) qui ne peut se fermer sans nous conduire à la mort.
Nous sommes des systèmes biologiques ouverts sur notre milieu. Et nous sommes constamment informés, nourris, agressés, pollués, par ce milieu.
Personne n’a le pouvoir de faire cesser les influences du milieu.

On peut alors évaluer le degré d’ignorance et de soumission d’un individu (ce qui est la même chose) à son incapacité, sa non-volonté, d’influer en retour sur le milieu… pour son propre bien-être.
LE SOUMIS se laisse détruire, agresser, polluer, au nom des valeurs Charlie de tolérance à la saloperie, et de la répression de la colère, et de la valorisation de l’ignorance…
Se taire, baisser la tête, et saluer ses oppresseurs avec déférence, respect…

Ne pas s’occuper de notre environnement, ne pas s’impliquer socialement, relationnellement, en conscience, c’est, vu l’idéologie dominante, s’assurer que la violence que beaucoup se font à eux-mêmes, juste devant nos yeux, va nous retomber dessus d’un moment à l’autre… Surtout qu’elle nous retombe déjà dessus (nous baignons dans un bain idéologique qui nous fait souffrir).

Toute personne mise en avant, vantée, alors qu’elle fait consciemment ou non la promotion de valeurs destructrices, renforce l’étau idéologique dans lequel nous sommes enserrés dès notre naissance.
Laisser parler cette personne, ne pas la contredire, c’est faire le jeu de la destruction, de l’auto-destruction…
Ne pas se dresser contre ce que disent et montrent ces personnes, c’est agir contre soi, contre ses intérêts, c’est se SOUMETTRE.
Et on en paie déjà le prix, et notre inaction nous assure que cela va continuer, puisque seuls ceux qui font la promotion de l’idéologie dominante ont droit au micro, aux podiums, à la parole et aux images valorisantes.

Vouloir modifier l’environnement pour qu’il soit plus doux, c’est SAIN.
Vouloir y installer plus d’amour, au lieu de la haine de soi constamment vantée par les membres perdus d’une société pétrie de violence éducative et de violence sociale, est une attitude saine, celle de quelqu’un qui sait comment s’équilibrer, se rééquilibrer (en profondeur).

Le faire avec colère, c’est également sain (la colère est une émotion naturelle, un outil de notre biologie pour nous aider à vivre bien si nous savons l’écouter).
Le faire avec colère, c’est juste de la légitime défense. Nous nous faisons tous les jours polluer l’esprit et le coeur par des messages de haine envers soi, les autres, le monde.
Nous nous faisons tous les jours polluer le coeur et l’esprit par la violence continue que génère cette société de concurrence permanente, jusqu’au coeur même du couple.

Nous vivons quotidiennement dans le mensonge, le déni, le vice, le mépris, la haine, la dépression, l’auto-destruction, la concurrence, la compétition, la rage, la frustration.
Tenter de modifier notre environnement, à la racine, ou en déstabilisant des figures emblématiques de cette idéologie malsaine qui, telle l’anneau du pouvoir, nous lie tous pour nous emmener et nous garder dans les ténèbres, est SAIN.

Nous pouvons le faire, animés par la juste colère de celui qui a compris quel danger les valeurs dominantes nous font courir (à chacun, à tous).
Nous pouvons le faire avec humour.

Mais nous ne le faisons pas avec haine, car la haine nous éloignerait de nous-mêmes, et nous serions tels que l’est ce que nous condamnons.

La haine est le signe de l’incompréhension des valeurs saines. Nous sommes en colère contre un système, mais nous ne haïssons personne.
Nous pouvons être en colère contre la naïveté et le danger que représentent ceux qui sont encore soumis, enfermés dans la caverne, fiers de porter l’anneau, connement fiers de porter des chaînes. Mais nous ne les haïssons pas.

Nous voulons juste jeter l’anneau dans le feu de la montagne du destin.

Laisser un commentaire