La voie de la main vide : le corps comme seul outil !

La voie de la main vide : le corps comme seul outil !

Après un mois d’entraînement

Souplesse

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Sur la Grande Muraille de Chine

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Aujourd’hui

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Bondissement selon la technique que j’expose dans le dernier H for Men

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Voilà le parcours qui m’a conduit à être boudiné dans les chemises « slim-fit » et à acheter les œufs par plaque de 30. J’ai débuté la méthode début 2008 (à 31 ans), par hasard, alors que je cherchais à compléter ma pratique du karaté par un travail plus spécifique du physique. N’y connaissant pas grand chose en musculation avec haltères, je pose une question sur le forum musculaction, à laquelle on me répond en me proposant la méthode Lafay.

Vu le faible investissement, j’achète la méthode sans hésitation et commence dans la foulée.
J’ai tout de suite accroché à la méthode :
-Le principe des exercices au poids du corps me plaisait et m’était assez familier car utilisé lors des entraînements de karaté;
-Le principe de progression de la méthode, son approche globale de la pratique sportive (musculation, souplesse, alimentation…) ainsi que sa rédaction m’ont d’emblée plu et motivé.

J’ai ainsi débuté à 62 kg (pour 1.68m) avec un physique sec, et un peu musclé par 4 ans de karaté. J’ai assez rapidement pris de la masse musculaire, en 1 à 2 mois évolution était nette et objective, avec des remarques émises par mon entourage. Ainsi, alors que je n’avais jamais bien dépassé les 60 kg, j’ai pris 6-7 kg en 6 mois, transformant ainsi clairement mon gabarit. Si l’évolution esthétique ne constituait pas une motivation à l’origine, j’avoue m’être depuis pris un peu au jeu et ne pas cracher sur cette silhouette, qui me semble mieux correspondre à mon caractère sportif.

L’évolution en terme de performances a aussi été relativement rapide au début. Puis, en prenant du poids et en soignant exécution des mouvements, la progression s’est faite plus difficile.

Ma pratique sportive consiste, quand je le peux, à alterner karaté (lundi, mercredi, et vendredi) et méthode (mardi, jeudi, et samedi)…dans l’idéal. En pratique, difficile de toujours tout concilier…

Outre l’esthétique, la méthode m’a indéniablement permis d’améliorer ma pratique du karaté, en particulier concernant les katas. L’exécution des katas en karate shotokan nécessitent :
-beaucoup de force et d’endurance dans les jambes, afin de pouvoir garder des positions basses (typiques du shotokan) et stables (les mouvements du haut du corps ne doivent pas parasiter les déplacements et les positions des jambes)
-de la force dans les frappes (la contraction du corps lors de l’impact (simulé), le « kimé »),
-de la souplesse.
-une bonne résistance cardio.

L’ensemble de ces composantes sont travaillées par la méthode. Les gain les plus visibles concernent probablement ma force de frappe, qui a très sensiblement augmentée, ma stabilité ainsi que la qualité de mes sauts (qui demandent typiquement le même type d’effort que le travail des jambes de la méthode : une extension avec des cuisses fatiguées !).

La méthode m’a également permis de travailler la souplesse de façon globale. En effet, étant relativement souple du bas corps grâce au karaté, je négligeais auparavant totalement le haut. Le travail complet proposé par la méthode contribue ainsi à une meilleure amplitude des coups de pieds mais aussi de l’ensemble des mouvements du haut du haut du corps.

Enfin, l’apparence et l’esthétique constituent un aspect relativement important en kata. « Remplir » son kimono et dégager une impression de puissance, avant même le 1er mouvement, constitue un atout supplémentaire !

Les gains en combat sportif sont moins évidents. Les combats étant assez courts, et le contact appuyé n’étant pas permis, la puissance et l’endurance constituent moins un avantage. D’autres qualités, telle que le timing, la technique, l’allonge, sont nécessaires.

Aujourd’hui, j’envisage la méthode comme un complément indispensable de ma pratique martiale, associant un travail, une conscience et une maîtrise du corps. Il me semble que les différents exercices poids de corps participent pleinement à cette maîtrise du corps, tout à fait dans l’esprit des arts martiaux (et notamment du karaté, la « voie de la main vide » : le corps comme seul outil !). Et au delà, la méthode (musculation, souplesse, alimentation) constitue pour moi une composante d’un mode de vie « Mens sana in corpore sano « (enfin… autant que possible !). Ma progression physique et en performances est désormais assez lente, mais bien là. Et quoi qui qu’il en soit, je prends beaucoup de plaisir à travailler.

 

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