Message de remerciement à Olivier Lafay – Mon témoignage

Je connais la Méthode Lafay depuis la sortie du livre vert. Elle m’a toujours accompagné de loin, comme une promesse que je n’arrivais jamais à honorer. J’ai tous les livres… même la version féminine, que j’avais tenté de partager avec ma compagne.
Mais aujourd’hui, je ne veux pas parler de livres.
Je veux parler de ce qu’ils m’ont sauvé.

En septembre 2024, ma vie s’est effondrée : burn-out, perte de repères, changement de travail… et l’alcool qui me dévorait.
Chaque soir, une bouteille de rosé.
Ou trois quarts d’une bouteille de whisky.
Mon corps a lâché : urticaire, rougeurs, prise de poids, épuisement.
Et dans ma tête, c’était le brouillard total.
Je ne me reconnaissais plus. J’avais perdu l’homme que j’étais.

Début août, au plus bas, j’ai rallumé une petite étincelle :
Accès Autonomy, le guide de souplesse… et une simple phrase :
« Cette fois, prends ton temps. »

Alors j’ai commencé avec une seule séance par semaine.
Une seule.
Juste pour voir si j’en étais encore capable.
Et puis, semaine après semaine, quelque chose s’est remis à vivre en moi.
Une deuxième séance…
Puis le niveau 2…
Puis le niveau 3…
Puis les routines de souplesse, le chat endormi, les schémas, l’esthétique.
Et surtout : l’efficience.

Un soir, j’ai compris.
Je n’avais pas envie de musculation.
Mon corps me demandait de la douceur.
Alors j’ai fait de la souplesse.
Et j’ai décalé ma séance.
Pour la première fois de ma vie, je me suis écouté.
C’est ce soir-là que tout a commencé à se réparer.

Parfois je fais une semaine blanche.
Parfois la suivante avec trois séances muscu, deux souplesse…
Mais je reviens toujours.
Parce que cette méthode ne me juge pas. Elle m’accompagne.
Elle me remet debout.

Pendant des mois, je n’arrivais pas à tenir sans alcool :
2 jours… chute.
3 jours… chute.
1 semaine… rechute encore plus dure.
Puis j’ai touché quelque chose : 30 jours… puis rechute…
Puis 34 jours.
Et là, mon cerveau a changé.
Quelque part, un fil s’est reconnecté.

Aujourd’hui, j’en suis à 40 jours sans alcool.
Et surtout : l’envie a quasiment disparu.
Le soir, je ne veux plus me détruire.
Je veux me réparer.
Je veux faire du bien à mes muscles, à mon corps, à mon mental.
Parfois c’est une séance.
Parfois c’est de la souplesse.
Parfois c’est juste un moment tranquille devant un jeu.
Mais c’est toujours un choix d’amour propre.

Mon objectif maintenant :

365 jours sans boire, et continuer à avancer au niveau 4…….5…..6…………….

Olivier, ta méthode ne m’a pas seulement fait progresser physiquement.
Elle m’a redonné un chemin, un cadre, un souffle.
Elle m’a sorti d’une détresse où je pensais me noyer.
Elle m’aide à redevenir l’homme que je mérite d’être.

Merci, profondément, pour ce que tu fais pour l’être humain.
Merci pour l’espoir silencieux que tu glisses dans tes livres.
Merci pour ce que tu m’as permis de reconstruire.

Et… j’avoue un petit rêve au fond du cœur :
avoir un jour quelques mots venant de toi.
Une simple réponse, même courte.
Je la garderais précieusement, glissée dans mon livre,
comme un repère, une petite lumière qui m’accompagnerait sur mon chemin.

Seb