L’éducation à la dure (humiliations, rejet, fessées, baffes) a fait les parents d’aujourd’hui qui font les enfants actuels.

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L’éducation à la dure (humiliations, rejet, fessées, baffes) a fait les parents d’aujourd’hui qui font les enfants actuels.

Les gens qui ont été frappés autrefois* sont les parents des enfants d’aujourd’hui dont on dit qu’ils sont infernaux, irrespectueux, enfants rois, etc.
*85% de la population selon les statistiques officielles.
Si l’on ajoute à cela les humiliations, les cris, le rejet, la négligence…

Visiblement, l’utilisation de la violence envers les enfants ne fera pas d’eux de bons parents plus tard

La violence (paroles, fessées) envers un petit être en construction entraîne de fait chez lui une incapacité à se respecter soi-même, une soumission à toute personne ou institution représentant la puissance.
Il voudra être fort avec les faibles et sera faible avec les forts.
Comme il s’est senti faible devant la force des parents à laquelle il ne peut répondre que par la soumission.
Idolâtre, chair à canon, consommateur dévoué, constamment mené par sa mémoire traumatique, fermé sur ses mécanismes de défense et de compensation, insensible à la raison.

Il est, pour tout parent violent, plus simple et facile de nier les faits plutôt que de devoir affronter sa culpabilité. Et donc de devoir gérer sa mémoire traumatique autrement que par la fuite.

Cela demande un courage et une rigueur qui ne sont plus de mise dans un monde toujours plus égoïste et irresponsable.

Il est forcément très douloureux de devoir réaliser qu’on détruit ses propres enfants.

La négation des faits psychologiques, scientifiques, est un mécanisme de défense tout à fait naturel, mais il faut prendre du recul sur ce mécanisme.

En fait, le parent qui reproche à la jeunesse d’aujourd’hui d’être irresponsable, d’être des enfants-rois, ne fait que projeter sur eux sa propre irresponsabilité et tendance profonde à vouloir être le petit roi dans son royaume (le maître chez lui qui peut faire ce qu’il veut de sa progéniture, sans jamais devoir rendre de comptes, ni aux autres, ni à sa propre conscience).

Comprendre cela, c’est un premier pas vers la libération. Et la véritable responsabilité.

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