JE NE SERAI JAMAIS ASSEZ BELLE !

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JE NE SERAI JAMAIS ASSEZ BELLE !

(mais belle pour qui ? Pour quoi?)

Le véritable problème que vous voulez résoudre, mesdames, ne se situe pas dans votre apparence physique…
La preuve en est que, même une fois devenues magnifiques, vous êtes encore en souffrance.

La vérité est ailleurs. Et l’amour de soi ne peut jamais se résumer à la forme extérieure. L’amour de soi réside dans nos relations aux autres, à soi, au monde, et c’est majoritairement le regard de nos parents qui l’a ou ne l’a pas permis.

La vérité est donc ailleurs que dans la seule apparence du corps corps. La fixation sur l’apparence physique est sans issue.

Votre beauté, votre véritable beauté est à faire exister dans un au-delà du corps (vu comme apparence).
Et votre vision de votre beauté (de vous en tant que personne digne d’être aimée) dépend directement de ce qui conditionne profondément l’estime de soi.

Alors ok, la Méthode Lafay a bien répondu à votre première demande, qui était de vous conformer aux critères esthétiques en vigueur. Vous avez obéi aux injonctions de la norme et faites désormais partie du “haut du panier” esthétique. Et c’est venu assez vite grâce au pouvoir de transformation de la Méthode Lafay.

Mais vous sentez vous-même que cela ne suffit pas, que l’insatisfaction demeure, que la soumission à la norme esthétique peut vous gratifier, mais n’annihile pas votre frustration profonde.

Alors, ce qu’il faut faire, c’est être contente d’être belle, être merveilleusement contente d’avoir mis en place de quoi durer (santé) en voulant juste être belles… puis de vous mettre à dépasser cela et voir ce qui cloche dans votre “système” (la construction de votre personnalité).

La beauté physique ne vous apportera ni l’amour de soi (vous par vous), ni l’amour des autres (ce sera du désir), ni l’amour (et là on vient à l’essentiel) de vos parents; cet amour que le petit enfant qui s’agite toujours en vous attend encore et encore.

La recherche de la “divine proportion” ne rend pas heureux. C’est juste un esclavage de plus. C’est juste une nouvelle fuite en avant qui nous évite de penser. Et de penser à quoi?
De penser à ce qui nous agite l’âme depuis toujours, à ce qui nous empoisonne l’âme et l’empêche de s’élever. A ce qui nous rend lourds, terre à terres, aveugles à la vraie beauté, excessifs, énervés, frustrés, malheureux.
Nous nous fixons sur la courbe d’une hanche, sur la forme d’un biceps, sur une alimentation ultime (vegan, paléo, crudivore, frugivore, sans gluten, etc.), sur une performance qui, une fois atteinte, nous rendra enfin heureux…
Mais quelle est la fonction de cette focalisation du regard? Cela sert à oublier quoi? A cacher quoi? A éviter quoi?

La recherche obsessionnelle d’un beau corps, voire d’un très beau corps, la fixation sur une apparence ultime qui permettrait de s’aimer enfin soi-même, est, dit autrement, une recherche d’acceptation.

Demandez-vous ce qui conditionne, au fond de vous, cette acceptation.
Ne pas pouvoir s’aimer avant d’être accepté par soi, les autres, le monde (avoir sa place dans l’écosystème affectif), ne pas pouvoir… jouir… nous dit quelque chose de profond sur nous-mêmes. A condition de pouvoir l’entendre…

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LES SOLUTIONS

Bon, mon petit article vous remue, vous secoue et vous laisse désemparées… Vous vous dites : « Cela résonne si fortement en moi que je ne sais plus quoi faire, comment m’orienter pour sortir de ce piège? »
« Si l’apparence est sans issue, comment me trouver et remplir ma vie ? »

Je vais donner une direction, qui ne sort pas de mon cerveau malade, mais qui repose sur une longue pratique des références les plus pointues en psychologie, philosophie, neurosciences, sociologie, biologie et cybernétique. Et sur une expérience des relations humaines autant dans la vie de chair et d’os que sur internet (où j’ai eu en 12 ans plusieurs centaines de milliers d’échanges).

Il faut lire et relire le tome 2, mes articles, et écouter les vidéos LDMT. Il y a là de quoi dénouer de nombreux nœuds qui semblent serrés à jamais, où dont vous n’avez même pas conscience.
C’est partir, voguer, à la découverte de son âme et de ce qui l’empoisonne, et l’empêche de croître ou même de simplement exister.

Il n’y a aucune issue seulement pour ceux/celles qui ne peuvent/veulent entendre, et accepter… et donc opérer une autre recherche, bien plus vaste que la focalisation obsessionnelle sur l’apparence physique.
La solution (issue) existe en potentiel seulement pour chacun(e) et réside dans la volonté d’approcher sa mémoire traumatique.
Donc, déjà se dire que la solution ne sera JAMAIS dans la perfection physique (jamais).

Se dire ensuite que la solution, pour pouvoir exister pleinement un jour, a besoin de temps et donc d’une bonne santé (on se transforme ainsi plus aisément, et on garde le moral nécessaire aux transformations si on est en bonne santé).
Plus votre santé décline avec le temps, plus le risque de perdre la foi est grand. Vous avez besoin de force pour changer. Et celle-ci repose sur votre santé.
L’entropie (la dégénérescence), si elle galope, vous empêchera d’aborder les rivages où s’amorcera la découverte de votre âme.
Difficile de naviguer loin et longtemps, avec un bateau qui prend l’eau…

Se dire ensuite que, si on fait le nécessaire pour rester à proximité de ce qui cloche en soi, si on apprend à tourner autour, à regarder tendrement sa mémoire traumatique, l’émergence se fera nécessairement.

Il faut donc créer les conditions de cette émergence.
(phrase à relire encore et encore)

Et c’est sûrement pas en se fuyant sans cesse, notamment dans une quête éperdue de la “beauté” que cela se fera.
Je peux évoquer aussi toutes les autres fuites : l’alimentation ultime, l’anesthésie des boîtes de nuit, la drogue, le sexe sans conscience, etc.

Créez les conditions de votre propre émergence. Voyez plus loin que le bout de votre nez (de vos conditionnements). Faites un pas de côté pour observer les horizons lointains, et sillonnez la mer à l’insu du ciel.

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Olivier Lafay

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Ps : à titre personnel, je peux trouver magnifique une femme que d’autres qualifieraient de « grosse », si je vois transparaître son âme. Si cette âme surgit dans chaque mouvement dans chaque parole. Je ne vois pas seulement un corps, qui doit répondre à certaines normes esthétiques, je vois un tout, j’entends un tout, je sens un tout.
Ce qui me séduit, c’est une femme en quête de son âme, par choix conscient, ou parce qu’elle ne peut tout simplement lui échapper.
Ayant appris à écouter, à observer, à considérer la posture, la vitesse des mouvements, la manière de lier parole et gestes, je vois immédiatement s’il y a une âme en recherche de croissance… ou pas.
Bien sûr, cette femme peut être « cabossée », mais peu importe si le désir de croissance est manifeste, si la sensibilité est forte.

Je peux voir le regard perdu, vigilant, de la femme toujours prisonnière de son enfance douloureuse, qui sous les rires, et les démonstrations de courage, cherche encore d’où vont venir les coups ou les humiliations de son père ou de sa mère… Là où elle essaie de donner le change, car il lui faut vivre et paraître « fonctionnelle », je vois la biche aux abois, qui s’inquiète des prédateurs. Je le vois dans son port de tête, dans ce mouvement des yeux et du visage qui s’excuse presque constamment d’exister.
Je vois la faille où l’âme luit, cherche, trébuche, attend, palpite.
Je peux être amoureux d’une femme comme ça, qui cherche à être normale, un bon petit robot soumis à l’idéologie dominante, mais qui n’y parvient pas, qui aspire à bien davantage. Je sais qu’arrosée de tendresse, elle pourra croître et durer, et s’aimer, et aimer.

A l’inverse, je suis totalement insensible aux charmes d’une femme qualifiée de « canon », et qui n’est pas davantage qu’un robot sans âme. J’ai pu être harcelé par ce genre de femmes, sans, à leur grande stupéfaction, ne pas même lever un sourcil. Un robot, même en 90-60-90, qui vous lance des regards d’un érotisme de cinéma ou d’affiche de pub, ne me fera jamais bander.

Plus un homme est sensible à son âme, plus il cherchera une femme qui y est également sensible, par choix ou par force.

2 réflexions au sujet de « JE NE SERAI JAMAIS ASSEZ BELLE ! »

  1. D une criante vérité!
    J ai 49 ans et la beauté que je n ai jamais atteinte est désormais en fuite.Le cauchemar (presque)ultime.L impression d être passée à côté de ma vraie vie.Ne toujours pas m aimer,au contraire.Quel piège que l apparence physique pour tenter de colmater un manque d amour de soi!Mais comment faire pour en sortir?Pour s aimer enfin?

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