AMOUR, ADMIRATION, MUSCULATION et quelques autres petites choses…

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AMOUR, ADMIRATION, MUSCULATION et quelques autres petites choses…

 
 
Nous voulons tous être aimés.
 
Si nous ne nous sentons pas aimés, nous recherchons d’abord l’ADMIRATION.
Si l’on n’obtient pas l’admiration, alors on cherche à inspirer la CRAINTE.
Si l’on ne parvient pas à être craint, alors on cherche à être… méprisé.
 
Pour des raisons déjà mises en évidence dans certains articles sur cette page, et dans la vidéo réalisée avec le Dr Joël Monzée, très peu parmi nous se sentent aimés. Si nous ne nous sentons pas aimés, c’est peut-être bien pour de bonnes raisons.
 
Parce que la société ne nous éduque pas pour nous rendre capables d’aimer, très peu d’entre nous savent aimer.
Nous apprenons plutôt le contraire : haïr, dominer, être en concurrence, écraser les autres.
Nous n’avons pas été aimés, nous ne savons pas aimer.
 
Alors nous recherchons l’admiration. et les réseaux sociaux prouvent admirablement à quel point notre société manque cruellement d’amour : chacun vient sur facebook pour être vu, reconnu, admiré… à défaut d’être aimé.
Et on assiste à une débauche de moyens mis en oeuvre pour obtenir de l’admiration. Nos pages facebook sont là pour prouver à quel point nous sommes “super”.
Super homme, super femme, super mari, super amant, super athlète, super papa, super sexy, super…
 
Ceux qui n’ont ni amour, ni admiration cherchent à inspirer la crainte. Et on voit bien les démonstrations de force faites autant dans la “vraie” vie que sur les réseaux sociaux.
Beaucoup d’hommes et de femmes mettent en avant des images et discours pour prouver qu’ils sont durs, méchants, impitoyables.
 
Mais cela marche seulement pour quelques uns d’entre eux…
 
Alors, pour quand même exister, être vu, entendu, en dernière instance et par désespoir et ignorance, on recherche le mépris de l’autre. On se conduit de manière méprisable. On rabaisse, on salit, on dénigre, on crache son venin, on humilie, on agit avec vice. Et, ce faisant, on s’humilie soi-même… On s’avilit pour exister, pour être remarqué. On est fier d’être un connard ou une connasse, et on le proclame. C’est notre déchéance morale, parfois physique, qui nous rend remarquable.
Encore une fois, les “échanges” sur les réseaux sociaux en attestent.
 
Et, dans une société sans amour, où peu parmi nous arrivent à obtenir l’admiration d’autrui ou inspirer la crainte, on peut comprendre le succès de ces émissions de TV Réalité où le comportement recherché est justement le comportement médiocre et méprisable.

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Olivier Lafay

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