MUSCULATION : ÊTES-VOUS UN GROS PARESSEUX ?

Publié le Laisser un commentaire
MUSCULATION : ÊTES-VOUS UN GROS PARESSEUX ?

 
La musculation avec juste le poids de son corps, c’est limité.
Il faut forcément des haltères pour se muscler passé un certain stade. Avec le poids du corps, on peut juste s’entretenir. C’est comme ça. C’est la vérité. Et puis c’est tout…
 
Aussi, ceux qui se développent bien et dont on voit les photos par milliers sur le site de la Méthode Lafay, c’est, forcément, des gens :

– qui sont jeunes et leur système hormonal leur permet de très bien se développer, quoi qu’ils fassent ;
– qui ont une bonne génétique. Cela leur permet de compenser les déficits, les lacunes, de l’entraînement avec juste le poids du corps ;
– qui sont des tricheurs car ils font des haltères en cachette et ils mentent ensuite en disant qu’ils doivent leurs résultats à un entraînement 100% poids du corps ;
– qui se dopent, car leur entraînement mettant la santé au premier plan ne peut pas fonctionner. Oui, c’est logique de se doper quand on met la santé au premier plan. Les bodybuilders parlent à tout bout de champ de fitness (la forme, la santé) et se dopent comme des ânes de compétition. Idem pour de très nombreux sportifs, qui s’usent et se détruisent avant tout, mais parlent quand même de forme physique, en faisant illusion avec de grosses performances. Pourquoi pas la Méthode Lafay ?
Reste à expliquer pourquoi le dopage rend efficace une méthode inefficace…
 
Les personnes qui disent cela, qui disent que la musculation avec le poids du corps est limitée, sont assez étonnantes. On voit bien qu’elles n’ont jamais réfléchi à la question, ni cherché à comprendre.
On a l’impression qu’elles récitent une leçon. Un peu comme un adolescent qui doit mériter une bonne note à l’école en ne faisant aucune faute de récitation ou recopiage, même s’il n’a rien compris à ce qu’il baragouine.
 
Ceux qui nient l’efficacité du seul poids du corps récitent leur catéchisme sans dévier, sans originalité, comme de gros paresseux qui ne souhaitent pas questionner leur Foi.
Et beaucoup participent sans même s’en rendre compte, juste par paresse intellectuelle, à une forme d’action qui n’est pas sans rappeler l’inquisition.
 
« Touche pas à mon dogme ! »

°
°
°

Bon, examinons d’un peu plus près les bêtises que l’on peut proférer lorsqu’on est possédé par un dogme, que ce soit à notre insu, suite à des manipulations répétées, ou avec notre consentement, lorsqu’on choisit la servitude volontaire.
 
Etre très jeune, cela peut rendre efficace une méthode inefficace?
 
C’est juste une question de logique : soit on peut atteindre un gros volume avec une méthode au poids de corps bien pensée, soit on ne peut pas.
Si on ne peut pas, alors être très jeune ne changera rien à l’affaire 😉
Comment les hormones pourraient-elles compenser les innombrables lacunes d’un mauvais entraînement ?
Pour aller plus loin dans son développement grâce à un bonus hormonal, il faut déjà que l’entraînement permette d’aller…loin 🙂
 
De plus, il y a de gros gabarits qui ont commencé largement après 30 ans, voire après 40 ans.
Alors que va-t-on objecter à leur réussite?
Une personne ignorante, qui pense que seuls les haltères permettent de muscler, va se sentir “soulagée” en brandissant l’argument “ultime” : c’est la génétique !
 
Bon, c’est pareil : si le poids de corps ne permet pas de se muscler, alors une soi-disant “bonne génétique” ne rendra pas efficace ce qui est inefficace.
Ou alors la personne a une génétique si puissante (lol) qu’elle pense s’être musclée avec la Méthode Lafay, alors qu’elle aurait obtenu ses gros pectoraux rien qu’en laçant ses chaussures…
La génétique, c’est l’argument de ceux qui n’ont aucun argument.
 
Idem pour le dopage : il ne faut avoir absolument rien compris au fonctionnement central de la Méthode Lafay pour parler de dopage. L’approche écosystémique (celle de la Méthode Lafay) évacue d’office tout stimulant chimique potentiellement destructeur, quel que soit le type de développement recherché : physique pour les humains, mais c’est pareil pour l’agriculture.
Ceux qui parlent de dopage au sujet de la Méthode Lafay n’ont jamais lu les articles de base, et encore moins Gregory Bateson ou Edgar Morin.
Ils devraient commencer leur éducation avec les documentaires de Marie-Monique Robin ; cela leur fera moins mal à la tête.
Ils comprendront peut-être, enfin, ce qu’est une approche écosystémique.
 
Ce qui manque à ces perroquets, diplômés ou non, qui récitent ce qu’ils ne comprennent pas, ou mal, c’est un peu de science, de culture et de logique. Et, ce qui est paradoxal, beaucoup défendent leur dogme au nom de la science. C’est paradoxal et amusant car les faits parlent d’eux-mêmes…
 
L’approche scientifique consiste à essayer de comprendre, malgré ses doutes, comment ça peut marcher.
Pour cela, on lit les livres, les textes liés à la Méthode, on écoute les auteurs et personnes expérimentées, on teste, et on voit.
 
Une approche non-scientifique, voire sectaire, consiste à rejeter d’emblée tout ce qui n’est pas conforme au dogme que l’on a inscrit dans la tête (comme une vache marquée par son propriétaire : vous êtes la propriété de ceux qui vous ont conditionnés).
C’est ce que Boris Cyrulnik appelle la “pensée paresseuse” : on rejette tout ce qui contredit le dogme.
 
De cette manière on ne réfléchit ni au dogme, ni à ce qui vient le contredire.
 
(répétez plusieurs fois cette dernière phrase dans votre esprit, car elle est très importante)
 
Les détracteurs de la Méthode Lafay, quelle que soit l’énergie qu’ils déploient à l’entraînement, sont des penseurs paresseux. Certains sont même très violents et feront tout pour ne pas remettre en question le dogme qui les rassure : ils feront tout pour ne pas PENSER.
 
Il y a un monde d’écarts entre l’approche scientifique et le dogme.
 
Le dogme est « ce qui ne peut être remis en question ». Dans le milieu de la musculation, modelé par l’argent et la triche (dopage), comme partout dans la société, le dogme qui s’est installé est qu’on ne peut se développer sans haltères. Cela favorise tout un business. Alors que l’on sait depuis bien longtemps que l’humain, comme tous les animaux, peut devenir très puissant juste avec le poids de son corps.
Mais le dogme est là, et il rassure les gens paresseux : il n’y a qu’une voie, se disent-ils, ouf !
Pas besoin de chercher ailleurs, de réfléchir, d’évaluer, de comparer. Cela nous épargne tant d’efforts de n’accepter qu’une vérité et de la rendre absolue. Cela fera autant d’énergie économisée pour la TV, le surf sur le net et les jeux vidéos…
Ce besoin humain de certitudes et de ne pas avoir trop à penser fait le bonheur des dominants et autres businessmen sans scrupules qui exploitent cela à leur profit.
 
L’approche scientifique, c’est ce qui remet en question les dogmes. Une certitude scientifique peut être remise en question. Contrairement au dogme, la vérité scientifique est potentiellement réfutable. Elle peut être examinée, contredite.
La science, par définition, peut évoluer. Pas le dogme…
 
Donc, quelqu’un de mature, intelligent, curieux, libre, va toujours aborder une situation “perturbante”, non pas avec des yeux dogmatiques, mais avec des yeux… scientifiques.
 
« Avant d’ouvrir ma gueule, je cherche à comprendre. Je lis, J’écoute et j’analyse, PUIS je débats éventuellement. »
 
La personne totalement formatée, conditionnée, va rejeter d’emblée ce qui la dérange ou fatigue ses neurones, en se trouvant plein de “bonnes raisons”… Son discours intérieur est celui-ci :
« Si cela contredit mes croyances, ce qu’on m’a gravé dans la tête, alors ça ne peut exister. Donc, je dois l’ignorer et/ou le combattre. »
 
Bref, soyez scientifiques dans la vie.
Délaissez la grande secte des “fragiles”, ceux qui ne peuvent tolérer la différence. Ceux qui ne peuvent supporter toute remise en question de leurs conditionnements sociaux.

°

Olivier Lafay

°

Méthode Lafay, une autre musculation est possible :

https://www.amazon.fr/s/ref=sr_nr_p_lbr_books_authors__0…

Laisser un commentaire