OUI, JE PERSISTE ET SIGNE !

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OUI, JE PERSISTE ET SIGNE !

Je vais à nouveau m’expliquer, d’une manière que tout le monde pourra comprendre.
C’est implacable, scientifique et d’une évidence brûlante une fois qu’on a lu ce qui suit.

Premièrement, beaucoup font l’erreur d’assimiler “peu d’effort” à “pas d’effort”  
Ce n’est pas la même chose. Peu, c’est… peu (il y en a, donc, des efforts).
Pas, c’est… aucun (je n’ai jamais dit qu’il n’y avait aucun effort à fournir).

Deuxièmement, il faut considérer l’expression entièrement.
On vous dit qu’il y a “peu d’efforts'”… pour… “beaucoup d’effets”.

Il faut bien éviter de séparer “peu d’efforts” de “beaucoup d’effets”.
Car c’est un RAPPORT qui est décrit : on a peu d’effort réalisés si on regarde les effets (importants).
C’est le résultat qu’on obtient si on suit sérieusement mes prescriptions. Le rapport entre les efforts réalisés et les effets obtenus est largement à l’avantage des effets.

C’est une conception (et une réalité) qui s’oppose au fonctionnement de la musculation classique, où l’on a une déperdition d’efforts pour avoir des effets (forcer très souvent, utiliser des techniques d’intensification).

C’est là que se trouve notre troisièmement : sur le terrain de l’intensité.
On force peu dans la Méthode Lafay. On fait des efforts, certes, mais on force peu. L’intensité des efforts est donc moindre qu’en musculation classique.
Il ne s’agit pas que de parler d’efforts, en général, mais de se pencher sur l’intensité de ces mêmes efforts.
Des efforts moins intenses = moins d’efforts.

Quatrièmement : l’apprentissage stratégique.
La maxime “peu d’efforts, beaucoup d’effets” est une “boussole” stratégique, un outil stratégique.
C’est une façon de diriger le regard du pratiquant, de façonner son mental. Ce que je veux, c’est qu’il s’imprègne complètement de l’idée selon laquelle il devra toujours chercher à faire le moins d’efforts possible pour obtenir des résultats.
Je veux faire de lui un stratège : gagner, mais avec le moins de “pertes” possible. Gagner, mais en s’économisant, en préservant sa santé et son énergie.
Etre un stratège…

 

12687769_10153911924086064_1267819426316587727_nPourquoi?
Parce que, plus on va forcer pour obtenir des résultats, plus on va s’user prématurément. Plus on va forcer, plus le risque de blessures, de vieillissement prématuré de l’organisme est accentué.

Aussi, j’ai élaboré un système d’entraînement unique en son genre, basé sur la cybernétique (science de la communication et du contrôle dans l’animal et la machine; science des systèmes, de leurs interactions, régulations et rétroactions).
Pour un maximum d’efficacité, la cybernétique est associée à la stratégie chinoise. La cybernétique donne la structure opérationnelle, la stratégie chinoise (Sun Tzu) donne l’état d’esprit à se construire pour opérer au mieux.

Je dis donc aux pratiquants : “vous bénéficiez d’une structure d’entraînement extrêmement efficace si vous l’utilisez intelligemment, c’est-à-dire si vous agissez en stratège.
Cherchez toujours, en vous servant de ce que vous donne la Méthode Lafay, à obtenir le maximum de résultats pour un investissement minimum.
Ainsi, vous vous renforcerez sans vous affaiblir par ailleurs (articulations, tendons, organes, hormones, etc.). Vous obtiendrez performances, santé, beauté…
Et l’énergie économisée pourra être réinvestie dans d’autres domaines, afin d’avoir une vie plus riche, plus épanouissante.”

La Méthode Lafay est conçue pour obtenir un maximum d’effets pour un investissement (effort) minimal (en fréquence, durée, intensité).
A condition de se comporter en stratège, non en guerrier, en aspirant héros, qui considère l’épuisement et la blessure comme signes du “devoir accompli”.

Cinquièmement : lutter contre l’entropie.
Croître et durer, autre “slogan” de la Méthode Lafay, est directement inspiré par la cybernétique. Vivre, c’est croître ET durer. Pendant un temps… Puis on régresse et on meurt.

En musculation “classique” (No Pain No Gain), on veut tellement croître rapidement qu’on en oublie de faire le nécessaire pour durer.
En forçant beaucoup (trop), on condamne nos possibilités de durer.
On s’use prématurément.
La musculation classique considère (consciemment ou non) que la préservation de soi nuira à la croissance. Ainsi, elle valorise l’auto-destruction (comme unique moyen de se développer).
Cette vision, profondément ancrée dans notre culture, est balayée par ce que nous apprend la cybernétique.

Le développement est la construction d’une complexité qui s’oppose un temps à l’entropie (désorganisation des systèmes vivants = vieillissement, usure puis mort).
Ce qui permet de s’opposer longtemps à la destruction est la stratégie : les êtres vivants développent des stratégies pour survivre, durer.

L’aboutissement, en termes de stratégie, est la stratégie chinoise (peu d’efforts, beaucoup d’effets). Puisqu’il s’agit d’obtenir des victoires (croître) en se préservant (durer).
Si l’on agit selon cette conception, en respectant les logiques cybernétiques, on peut donc… croître et durer.
On peut se développer, être performant, sain, et jouir des capacités acquises… longtemps.

Olivier Lafay

 

Pour compléter : https://olivier-lafay.com/2012/04/04/malentendu-n1/

Mes références :
Norbert Wiener (père de la cybernétique)
Gregory Bateson (écosystémique)
Heinz Von Foerster (constructivisme)
Henri Laborit (cybernétique)
Joël de Rosnay (cybernétique)
Henri Atlan (cybernétique)
Edgar Morin (cybernétique)
Hannah Arendt (recul stratégique)
François Jullien (stratégie chinoise).
>>> ce ne sont que quelques uns des auteurs de référence.

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