Épigénétique et musculation : l’approche novatrice de la Méthode Lafay

Publié le 5 commentaires
Épigénétique et musculation : l’approche novatrice de la Méthode Lafay

A qui s’adresse cet article?

A tous ceux qui veulent un peu mieux comprendre la Méthode Lafay (et donc se mettre en condition de progresser mieux, en respectant le principe d’Efficience). A divers reprises, Olivier Lafay s’est montré très pédagogique, en montrant les liens à faire entre musculation et épigénétique (cf le lien plus bas).

A tous ceux qui veulent en savoir un peu plus sur le milieu de la musculation et la façon dont certains cherchent à copier les apports d’Olivier Lafay, sans jamais le citer.

A tous ceux qui veulent copier Olivier Lafay, de nouveau, sans le citer. ‘-)

Ceux qui ne sont pas intéressés de savoir dans quel milieu évolue la Méthode, peuvent passer leur route et lire d’autres articles (témoignages, articles de fonds..) présents sur cette page.

Quel est l’objectif de l’article?

– rappeler qui est le premier à proposer de prendre en compte l’épigénétique dans la musculation

L’objectif n’est PAS de dire qu’Olivier a inventé le terme d’épigénétique, qu’il est le seul à pouvoir l’utiliser, ou qu’il est le découvreur de ce domaine scientifique. ‘-)

Pourquoi est-ce important?

Rappeler qui amène quoi, dans quel contexte, est important. En effet, quand Olivier Lafay réalise un apport, si cet apport est copié superficiellement, sans le citer, cela peut:

– faire croire qu’Olivier Lafay n’a pas amené de nouvelles choses : le but est de décrédibiliser;

– galvauder les concepts : par exemple, le terme d’Efficience a été utilisé dans tous les sens (sauf dans le sens défini par Olivier Lafay) peu après qu’Olivier Lafay ait popularisé le terme en l’utilisant régulièrement, en développant le concept au travers d’articles.

Si on veut que les choses restent claires, il est important que chacun sache qui amène quoi et la signification exacte des termes employés (ce qu’ils veulent dire, ce qu’ils impliquent concrètement en musculation).

Musculation et épigénétique :

Déjà il y a quelques années, Olivier Lafay avait mentionné très succinctement l’épigénétique notamment sur son ancien blog.

En juillet de cette année, Olivier Lafay s’est mis à développer un peu plus le sujet sur facebook.

(des échanges passionnants, où Olivier Lafay montre que sa maîtrise du sujet est plus que correcte, se trouvent ici:

https://www.facebook.com/groups/17045653093/permalink/10152535815078094/?comment_id=10152535992493094&offset=200&total_comments=252 )

Très vite, diverses personnes dans le milieu de la musculation se sont mises à mentionner l’épigénétique, que ce soit sur facebook, sur youtube…

Comme pour le terme « efficience », certains veulent copier rapidement, pour éviter qu’Olivier Lafay puisse dire avoir amené cela dans le domaine de la musculation. Ces personnes suivent Olivier Lafay à la trace, car ils savent qu’il a vraiment révolutionné la musculation et que ses apports sont novateurs et déterminants. Ils copient donc pour ne pas se retrouver encore plus loin derrière lui qu’ils ne le sont déjà. Cependant, ces personnes se heurtent à certains obstacles :

– parler sérieusement d’épigénétique les ferait aller sur le terrain d’Olivier Lafay en matière de vision de la musculation. Si vous avez lu les commentaires dans le lien donné (lisez le premier d’Olivier au moins), Olivier Lafay explique que la prise en compte des phénomènes épigénétiques amène logiquement à penser aux relations : relations envers soi, envers les autres, l’environnement.

– pour profiter des effets positifs des phénomènes épigénétiques, il convient donc de rejeter les formes de violences envers soi et les autres et de remplacer la compétition par la coopération.

– autrement dit, il faut basculer du NPNG à l’Efficience, telle que conceptualisée par Olivier Lafay.

– cette vision de la musculation développée par Olivier Lafay est directement soutenue par les dernières découvertes scientifiques en matière d’épigénétique.

– tout développement de « concurrents » en la matière les amènerait forcément à valider les analyses d’Olivier Lafay…

– à l’inverse, ne pas en faire mention ni développer le sujet, c’est démontrer son ignorance de certains sujets (devenus) primordiaux en musculation…

Voilà un choix cornélien pour ceux qui tentent de copier Olivier Lafay sans jamais le citer…

Et si vous voyiez des personnes mentionner l’épigénétique, en parler, mais sans arriver à la validation des analyses d’Olivier Lafay, vous saurez que ces développements sont incomplets et ne vont pas au bout de la logique des choses.

Et pour ceux qui viendraient affirmer qu’Olivier Lafay greffe l’épigénétique sur ce qu’il a déjà fait en découvrant tout juste le domaine, afin de défendre leurs idoles No Pain No Gain, je les invite à réfléchir à ce qui s’est passé avec l’Efficience.

Olivier Lafay a développé sa Méthode autour de ce concept, a développé des articles autour de ce concept, mais sans le nommer. Une fois qu’il l’a nommé publiquement, il a été encore plus loin sur le sujet et personne ne pouvait utiliser le terme sérieusement sans le copier, vu tout ce qui avait été fait avant sur le sujet.

Ici, c’est pareil. 😉

Il y a en effet des liens évidemment très étroits entre cybernétique, systémique et épigénétique.

Les travaux de Heinz Von Foerster, il y a 50 ans, ouvraient déjà la voie de la biologie systémique, venue assez récemment compenser les insuffisances de la biologie moléculaire. Idem pour les travaux de Grégory Bateson, Henri Atlan, Edgar Morin, etc. (toutes les références de la Méthode Lafay). Biologie systémique et épigénétique, très proches, sont les aboutissements actuels de la pensée cybernétique.

Olivier Lafay a ainsi développé beaucoup de choses autour de l’épigénétique, mentionnant à peine le terme parfois, et maintenant qu’il mentionne le terme publiquement en développant un peu plus, toute personne qui voudrait en parler en musculation pour faire pareil, et s’approprier les apports dans le milieu de la musculation, s’exposerait à faire des développements qui sont déjà faits depuis longtemps par Olivier.

Le présent de la musculation est fortement marqué par les concepts développés par Olivier Lafay. Le succès des livres ne se dément pas, bien au contraire : il ne cesse de croître, faisant du tome 1 le plus grand best-seller de musculation jamais publié en France. Pas mal pour un homme qui a été traité d’escroc pendant plusieurs années et est encore régulièrement injurié par ceux-là mêmes qui le copient.

L’avenir de la musculation sera nécessairement façonné par la Méthode Lafay, étant donné que, plus on copie l’auteur, plus on s’en “inspire”, plus on est amené à se rapprocher de ses thèses et à les valider.

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[Tout récemment,  de nombreux pratiquants ont été choqués de voir que “certains” s’inspirent largement de mon travail en me suivant (réellement) à la trace sur le net. Tout ce que j’écris est lu, enregistré, et parfois copié très très vite.

La copie va même jusqu’au plagiat. Mais je ne suis jamais cité.

Je parle d’un (nouveau) sujet et hop ! le lendemain un acteur du milieu de la musculation aborde ce sujet… qu’il n’avait jamais abordé auparavant, et bien sûr de manière superficielle. Comment pourraient-ils faire mieux avec un sujet qu’ils viennent juste de découvrir?

(Olivier Lafay)

5 réflexions au sujet de « Épigénétique et musculation : l’approche novatrice de la Méthode Lafay »

  1. Le premier commentaire d’Olivier sur le lien donné dans l’article: (cliquez sur ce lien pour avoir les commentaires suivants):

    https://www.facebook.com/groups/17045653093/permalink/10152535815078094/?comment_id=10152535992493094&offset=200&total_comments=252

    “Olivier Lafay Il ne faut pas confondre la forme et la structure.
    Certes, la structure est délimitée de manière directe (strictement déterminée) par certains gènes (jusqu’à un certain point).
    Mais la forme va par contre être grandement (principalement) influencée par des phénomènes épigénétiques. Ce sont eux qui font que les gènes vont ou ne vont pas fabriquer telle ou telle protéine, ce sont ces phénomènes qui font “parler” les gènes.

    Donc, la forme que va prendre un individu va dépendre de son environnement interne comme de son environnement externe.
    C’est autrement plus complexe que de penser que tout serait déterminé strictement par les gènes (selon un processus linéaire et direct).
    Mais en musculation classique, on pense comme ça
    On n’imagine pas, ou très mal, que le potentiel de développement de chaque muscle dépend de phénomènes complexes que l’on peut nommer “phénomènes relationnels”.

    Et, en musculation classique, on en arrive vite à des paradoxes à cause de cette pensée cartésienne dualiste (tout serait strictement déterminé génétiquement et, en même temps, l’esprit peut tout, donc il peut outrepasser la génétique).
    Ainsi, en musculation classique, on va dire qu’untel a de plus gros pectoraux qu’un autre car c’est “génétique”. Tout en disant paradoxalement qu’en modifiant l’entraînement, on obtient d’autres résultats.

    Cela vient du fait que la vision de la musculation classique est partout la même : elle est No Pain No Gain. Ce qui fait que la seule manière d’envisager l’entraînement est dans la violence faite au corps. Malgré leurs différences apparentes, les programmes se ressemblent beaucoup.
    Ils ne prennent pas en compte la possibilité de jouer pleinement sur ces facteurs qui influencent l’expression des gènes. La musculation classique n’est pas relationnelle, elle est volonté de possession. Et en “possédant” le corps, on lui fixe des limites. La surexploitation fixe des limites. Elle entrave la production. Elle finit même par la réduire, la condamner.

    Comme on a pu le voir avec l’agriculture productiviste…

    Ainsi, le corps surexploité donne tout ce qu’il peut face à un certain type de stimulation. Il va exprimer des carences en termes de développement que l’on va interpréter comme des “limites génétiques”.
    Et la boucle est bouclée : la musculation classique valide ainsi ses propres a priori.

    En envisageant la transformation corporelle selon la pensée complexe, la pensée de l’efficience, et donc de la coopération avec soi, on va pouvoir pleinement exploiter le potentiel de croissance de l’organisme entier.
    On va comprendre que ce qui se développe le mieux, aux dépens du reste, est lié à des phénomènes relationnels donnés. La stimulation de l’entraînement en fait partie, mais pas seulement.
    La croissance est influencée par de très nombreux facteurs. Dont les croyances.

    La question est : comment alors fait-on pour obtenir un développement complet? Comment fait-on pour progresser malgré (et surtout avec) la complexité des phénomènes qui vont influer sur le développement de notre “forme” (de la forme de notre organisme)?
    La réponse est dans la Méthode Lafay – bien suivie -, et je détaillerai tout cela dans un article à venir.”

  2. On dirait qu’Olivier Lafay a encore beaucoup de choses à nous faire savoir sur les fondements de sa méthode. Merci à toi Denis pour cet article et ces liens très intéressants!

  3. Une excellente vidéo qui explique parfaitement ce qu’est l’épigénétique et comment elle fonctionne : https://www.youtube.com/watch?v=XTyhB2QgjKg

  4. L’épigénétique semble être un sujet très intéressant et renversant même. Quels livres pourriez vous me conseiller de lire pour en apprendre plus à ce sujet?
    Merci.

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