Bily : témoignage

Son Témoignage :

 

Avant la méthode Lafay :

Depuis mes 12 ans, j’ai toujours été attiré par les sports en tout genre, mais ce n’est que vers 15 ans que je me suis réellement intéressé à la musculation. J’ai, comme la plupart d’entre nous, commencé à la maison avec un petit programme de pompes-abdos, mais j’ai vite réalisé que les résultats n’étaient pas à la hauteur de mes espérances.

Je me suis alors inscrit en salle où j’ai pratiqué un peu de fonte de manière assez désordonnée, cela ne m’a cependant pas empêché de prendre plusieurs kilos et de me sentir mieux dans ma peau. J’ai assez vite lâché la fonte en salle pour me refaire un petit programme maison poids du corps + haltères, mais là encore je peinais à garder mes acquis.

 

La méthode Lafay :

Ensuite, j’ai découvert la méthode Lafay, je suis tout d’abord passé à côté en pensant que c’était encore une des ces méthodes miracles qui promettaient de devenir comme Brad Pitt en 15 jours. Mais après feuilletage du livre et réflexion, j’ai quand même décidé de l’acheter. Le principe d’entrainement au poids du corps et le fait de s’entraîner sans matériel à la maison me plaisait plutôt bien.

Arrivé chez moi, et après avoir un peu feuilleté le livre, je décidais de n’en faire qu’à ma tête en ne suivant pas les instructions du bouquin. En effet, je commençais l’entrainement directement par des modes élevés, le seul résultat que j’obtins fût une blessure à l’épaule gauche suivit d’un arrêt de sport pendant un mois. Je décidais donc de reprendre la méthode très sérieusement après mon rétablissement. J’acquis entre temps le volume Turbo.

Et c’est là que tout a vraiment commencé, concernant l’alimentation, j’étais submergé par toutes les infos qui circulaient sur le net et dans les livres, mais j’ai au moins pu réaliser une chose, pour exploser ses mensurations, il n’y a pas 36 solutions. Il faut s’exploser la panse, j’ai donc commencé à dévorer comme un ogre tout ce qui se trouvait sur mon passage, je ne négligeais rien, étirements, transverse, diaphragme, tout était fait et était minutieusement calculé. Cependant, je suis vite tombé dans l’excès, je pensais muscu, mangeais muscu, dormais muscu, vivais muscu, je découvrais de plus en plus de choses et parallèlement je grossissais à vue d’œil, je ne me voyais donc pas arrêter ou ralentir en si bon chemin.

Après seulement 2 mois de méthode, je décidais de faire un petit bilan. Et là, quelle fût ma surprise en constatant que j’avais pris 14.5 kilos ! (68 kg -> 82.5kg), Certes pas que du muscle, mais en même temps tout mon corps avait explosé, pectoraux, épaules, bras, dorsaux, j’avais vraiment pris de partout. Mon progrès le plus étonnant resta quand même celui des cuisses, même si nous savons qu’elles sont un nid à gras, j’ai quand même pris jusqu’à 10 cm de tour de cuisses en 2 mois. Niveau souplesse, les gains étaient tout aussi énormes, j’étais presque arrivé à faire le grand écart (il me manquait une histoire de 3-4cm). J’arrêtais cependant ma prise de masse là, pour plusieurs raison ;

– Mes cuisses ne rentraient plus dans la plupart de mes pantalons et j’éprouvais des difficulté à fermer certaines de mes chemises au niveau de la poitrine.
– De plus, je n’arrivais plus à suivre financièrement ma « suralimentation ».

Niveau mensurations, je suis passé de 34 cm de bras à 38 cm, de 118 cm d’épaule à 122 cm et de 47 cm de tour de cuisses à 57 cm.

Arrivé ce stade, je décidais d’entreprendre une période de stabilisation suivie d’une sèche, j’ai donc tout d’abord viré les « mauvais » glucides ainsi que les « mauvais » lipides de mes repas tout en continuant à manger assez protéiné, et ce durant 3 mois.

Quand ce fut l’heure du bilan, je fus très étonné en constatant que j’avais très très peu perdu de poids ( +- 1-2 kg) alors que mon tour de taille avait significativement baissé ainsi que mon BF. Bizarrement, j’avais aussi, en parallèle, pris quelques centimètres de tours d’épaules, ainsi que de cuisses.

Niveau mensurations, j’étais à 126.5 cm d’épaules, à 58 cm de tour de cuisses et 104 cm de tour de poitrines.

Ensuite ce fût l’heure des examens. Malgré une grande réticence, j’ai arrêté l’entrainement durant un peu plus d’un mois, je me suis cependant mis à beaucoup manger afin de limiter la casse niveau perte de volume, et cela à porté ses fruits. De plus, même si cet arrêt n’a duré un mois, j’ai pu constater à quel point cela peut faire du bien de ne plus être obsédé par l’entrainement et son corps, j’avais certes repris un peu de gras, mais dans ma tête je venais de franchir un cap et j’étais redevenu tout frais.

J’ai ensuite repris l’entrainement et ai décidé de sécher un peu. Je me suis ensuite filmé.

Je vais maintenant devoir de nouveau arrêter l’entrainement pendant un mois pour cause d’opération mais je le prends très bien, cela me permettra de profiter pleinement de mon dernier de mois de vacances et d’insister sur plusieurs choses où je commençais à ne plus être très régulier (diaphragme, étirements, transverse).

 

Voilà, si je devrais vous donner quelques conseils clefs, ce serait ceux-ci :

1. Il n’y a pas de fatalité, un gros n’est pas voué à rester gros, tout comme un maigre n’est pas voué à rester maigre, tout est question d’investissement et de pratique, alors s’il vous plait, arrêter avec ces histoires de génétiques et de morphotypes et bossez !

2. Pensez à vous remettre souvent en question et à prendre régulièrement du recul par rapport à votre pratique. Pour illustrer par exemple, je prendrais mon vécu au moment j’étais tombé dans l’excès et où j’étais obsédé par mon entrainement ainsi que ma pratique. Je sortais de moins en moins pour ne louper aucune séance, ainsi qu’aucun repas, je devenais petit à petit de plus en plus asocial. Cependant je ne le réalisais pas mais en prenant du recul, je m’en suis aperçu. J’ai donc progressivement tenté de calmer le jeu. Mais si ces excès étaient à refaire je les referais car c’est le fait d’être tombé dans l’excès qui m’a permis de prendre du recul. Toute expérience est bonne à prendre.

3. Soyez patient, tant pour l’évolution de vos performances athlétiques que pour votre évolution physique, Rome ne s’est pas construit en un jour. Pour ceux qui recherche à prendre ou à perdre du poids, ne penser pas constamment aux chiffres et aux résultats, éviter de vous peser tous les jours à la quête du moindre gramme perdu ou gagné. Voyez sur le long terme, que ce soit dans la musculation ou dans la vie.

4. Faites preuve de curiosité, instruisez-vous, lisez, cessez d’attendre que tout tombe du ciel. Surtout maintenant que nous avons le net, nous possédons un recueil d’information vraiment très important, ce ne serait pas très malin de ne pas en profiter.

5. Et enfin le dernier point, mais néanmoins pas le moins important ; ne négligez pas les étirements, le transverse, ainsi que le travail du diaphragme, beaucoup de pratiquants passent à côté de ces aspects de la méthode, et cela est un tort.

Essayez d’avoir une pratique et un physique complet, ne négligez pas « l’être » (physique sain et complet) pour le « paraître. » (juste l’aspect musclé du physique sain et complet). Et n’oubliez pas qu’en terme de santé, mieux vaut être peu musclé et très souple plutôt que très musclé et peu souple… A méditer.

Bily.”

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