LA FAYCI CODE (1)

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LA FAYCI CODE (1)

Voici un texte d’un membre de musculaction.com que j’ai eu envie de mettre en valeur. Ce membre au pseudo inquiétant de “titi78″… possède quelques talents littéraires et une folie douce qui vous procureront, je l’espère, quelques minutes de plaisir.

Ce texte sera hermétique pour ceux qui ne possèdent pas la méthode. C’est malheureux, mais ceux-là savent ce qu’il leur reste à faire pour se muscler tout en savourant des intrigues policières elles-mêmes musclées.

En espérant que ce texte ait une suite. Je reste d’ailleurs ouvert à toute création au sujet de la méthode (appel à candidatures…).

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PREMIER EPISODE

Heure : 11h30… “Jamais je n’avais vu pareille scène. Démente !!! Pourtant j’en ai vu des crimes. Mais pas ce genre de scénario. Qu’est-ce qui s’est passé ici ? Ca dépasse l’imagination”.

Voilà les premières pensées de l’inspecteur Titi dès qu’il découvre la scène du crime. Le pire des cauchemars de sa carrière. Il sait, à cet instant, que la tâche va être ardue, ô combien difficile.

“Je n’avais pas besoin de ça en ce moment. La poisse”

Le corps, mort depuis 3 heures d’après les agents du RIS, gît les bras écartés, torse nue. Une barre a traversée son crâne. Elle a divisé la boîte crânienne en deux. Le parquet de la salle est encore bien frais du sang de la victime. On sent encore l’odeur acre du liquide vital. Ce parfum que l’inspecteur Titi connaît si bien. Comme deux gardes du corps, deux tréteaux sont disposés à droite et à gauche de ce corps sans vie.

“Un homme en pleine fleur de l’âge. Un sportif probablement”

L’inspecteur Titi croit distinguer une inscription sur le corps du cadavre. Il s’approche. En lettres de sang est écrit 13. “Qu’est-ce que c’est que ce merdier ?”.
Il tourne la tête. Il voit écrit F à gauche du 1er tréteau et L à droite du 2è tréteau. Il relève la tête. Sur le mur, une inscription, située juste au-dessus de ce qu’il reste de la tête de la victime. Il lit à voix basse “Ueid Yafal”. Pour couronner le tout, une musique sortie de nulle part, hurlante, vient troubler les réflexions de l’inspecteur. Il entend la voix qu’il connaît bien, celle du chanteur Titounet, le titre qu’il déteste et surtout le son gothico-métal qui frappe aussi bien ses oreilles que les murs de la pièce. “Les ABBBB dommminnnooooooos. Argh, argh”.

“Arrêtez moi ce truc. Tout de suite !!”. Ce que fait immédiatement le policier Loizo, l’équipier de Titi.

Jack Titi entend alors une voix derrière lui :

“Bonjour. Rose Dowsend, crimino-cryptologue du FBI. Je suis arrivée hier à Paris après 6 heures de bateau. Heureusement, celui-ci n’a pas coulé. Ravie de vous rencontrer Jack”. Il se retourne et voit la silhouette de Rose, pris sous le charme.

“Que faites-vous ici Rose Dowsend ?

– L’inspecteur Loizo m’a appelé d’urgence. J’étais à Paris pour les vacances mais… vu ce qu’il se passe… mes vacances coulent à l’eau et je vais devoir… ”

Et d’un coup d’un seul.

“- Aviez-vous vu le carnet que tient la victime dans sa main ?”

Elle se précipite. Arrache des mains de la victime le cahier et commence à lire à haute voix :

“Niv III – Rapport de séance du 28/03/2007

Indice 1 : mode 13 validé (+6)

Indice 2 : mode 13 validé (+6)

Indice 3 : mode 13 validé (+6)

Indice 4 : mode 13 validé (+6)

Indice 5 : mode 13 validé (+6)

Indice 6 : mode 13 validé (+4)

Indice 7 : mode 37 validé (+6)

Indice 8 : mode 20 enfin validé (+6)

Indice 9 : 15/15/12.

– C’est bien ce qu’il me semblait. Le crime a tout l’air d’être l’acte d’un ancien rite païen. 9 indices.

Saviez-vous Jack que le 9 est le chiffre de la germination. Sa forme stylisée est celle du germe. Il est curieux que le neuf, qui est à la fin de la série des chiffres, soit en fait le germe, le début. Mais là aussi, le hasard n’a pas de place. Il a été dit que le commencement naît de la fin et le neuf en est l’exemple. Effectivement, la fin est toujours le début d’un autre cycle. Quant au 6, il est un nombre mystérieux. Symbole de l’épreuve entre les forces du Bien et du Mal.

13, sur le corps de la victime, référence classique de la Cène. Dieu et ses 12 apôtres.

– Et le reste. Que signifie donc “Ueid Yafal” ?. Je suis excédé. Et ces lettres F et L à droite et à gauche des tréteaux”

Jack s’assoit par terre, désespéré. Et là, c’est la découverte.

“- Bien sûr !! Une scène de crime en 3 dimensions !!! Comment n’y ai-je pas pensé plus tôt. Regardez Rose. J’espère que vous n’allez pas vous noyez dans mes explications mais les 2 tréteaux, vu de face et assis forment la lettre A. La position du corps forme un T. Nous avons donc ainsi le mot ATA, coincé entre un F et un L qui associés forme le mot FATAL.

– Bien joué Jack !! Mais pour l’inscription sur le mur ?

– Donnez moi votre miroir.

– Quoi, vous plaisantez Inspecteur Titi ?
– Absolument pas.”

De son sac à main Rose sort un miroir, tout droit sorti des restes du Titanic et le tend à Jack. Il se précipite devant l’inscription, tourne le dos au mur, dirige le reflet du miroir au niveau de l’inscription et hurle “Lafay Dieu !! Je comprends mieux. J’y suis. La méthode Lafay comporte 12 niveaux. Chaque niveau est la représentation d’un apôtre, soit au total 12 “apôtres”. La symbolique du 6 est la représentation des 6 séries de chaque exercice qui sont l’épreuve des forces du bien et du mal qui permettent, grâce aux 9 exercices, de faire “germer” notre force, notre puissance et développer ainsi notre corps. Merci Grand Gourou. Tout n’était qu’une question de symbolique.”

Epilogue : Qui a tué la victime ? Pouvez-vous me le dire ? à suivre…

Une réflexion au sujet de « LA FAYCI CODE (1) »

  1. Très bon texte ! J’approuve !

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